~~L’abolition de la prostitution revient sur le devant de la scène médiatique par la fenêtre. Nous avons une personne qui s’est prostituée pendant plus de vingt ans volontairement en justifiant cette action par ce qu’elle a subi dans son enfance et met sur le dos des consommateurs son choix de se prostituer. L’hyperlibéralisme débile de la solution allemande n’est pas tenable. L’abolition est une imposture intellectualiste. Un juste milieu doit être trouvé. C’est la légalisation, mais avec une gestion réelle des prostituées. Pour cela il faut que les personnes qui feront rentrer les euros soient correctement rémunérées et qu’elles chassent la racaille. Les formes de prostitution réelle ou dissimulée sont extrêmement variées. Il reste à savoir si les institutionnels veulent mettre un terme aux réseaux. Pour ma part j’en doute, car eux-mêmes vivent des cercles, des réseaux et des clientèles. En légalisant la prostitution, en instaurant une brigade nationale de vérification des prostituées, en créant une carte infalsifiable des métiers du sexe, en contrôlant les niveaux de vie, il est plus qu’évident que la prostitution serait considérablement limitée, ou que seules des personnes réellement volontaires pour ce type de vie la pratiquerait, à l’image de la pornographie qui est une prostitution déguisée et une violence faite aux femmes par les comportements inculqués. Pour légaliser la prostitution tous et toutes les travailleurs et travailleuses de sexe devront être recensés afin de recevoir leur carte. Toute personne exerçant sans sa carte serait immédiatement emprisonnée pour une durée de six mois et une amende de plus de dix mille euros. Pour parvenir à ceci les illusionnistes politiciens et les brasseurs d’air ministériels doivent agir et imaginer l’argent qui entrerait dans les caisses de l’Etat devenu proxénète. Une telle option exige du courage, exige que l’on cesse les bouffonneries médiatiques, exige que la pornographie soit mise à son niveau qui est celui de la prostitution, exige que ceux et celles qui choisisse de vendre leur corps pour des relations sexuelles soient considérés au même titre que ceux qui sont les esclaves d’un système qui méprise et exploite ceux qui ne sont pas dans la norme. Tout cela réclame du courage et la capacité à se projeter à après-demain, cela n’est pas dans les normes des politiques. Ceux-ci préfèrent les impostures médiatiques et les propos vides de perspectives afin de manipuler les peuples. Le temps est venu de répondre aux lâchetés... !