Prostitution : en toute discrétion...

Dans le département du Var, non loin de St Tropez pas très loin de Fréjus se trouvent le long des différents axes principaux des prostituées qui s’exposent très discrètement.

Ce constat a déjà été produit lors de différents mots d’humeur. En effet, ces dames, puisqu’ici ce ne sont que des dames qui sont concernées, s’implantent sur les bords des départementales et de la nationale en toute discrétion.

Il faut dire que la lutte contre leur présence semble porter ses fruits au regard de nombre décroissant des présences sur les points habituels d’exercice de cette activité proposition et de vente de services sexuels contre rémunération. A croire que les administrations ont pris en compte les développements de Yannick Brun-Picard dans Géographie d’interfaces pour que les résultats de refoulement soient aussi visibles dans le Var.

Néanmoins, les travailleuses du sexe sont toujours présentes. Mais, elles se dissimulent, ou tout au moins sont visibles pour ceux qui savent que sur ces axes il existe de potentiels lieux de prostitution. Cela signifie que leur exposition est beaucoup moins franche, visible et décelable que par le passé et que les réseaux, car les filles sont déposées par des hommes, se sont adaptés aux réalités du marché, des contraintes et des modes de consommation.

Il est à noter que certaines se trouvent dans un isolement qui doit leur faire craindre pour leur intégrité, loin de tout, avec deux bouteilles d’eau et quelques lingettes pour toute compagnie et un téléphone portable sur lequel elles pianotent en attendant le client.

Ajouter à cela, ces dames sont parties se concentrer sur les bords de mer où les potentiels consommateurs sont plus nombreux, n’ont pas à se déplacer et où il est plus simple de se dissoudre dans la multitude, alors que dans la forêt ce n’est pas simple et que le confort de pratique est des plus spartiate.

Quelque part ce reflux des présence produit une régulation du marché du sexe en Provence au détriment des consommateurs et des prostituées qui se trouvent dans l’obligation afin de contourner les contraintes de s’adapter à une gestion territoriale de l’interface d’exposition où les forces de police et les acteurs communaux ont fait en sorte que les chemins ne soient plus accessibles, deviennent visible et que toute pratique sexuelle ne puisse plus avoir cours du fait de l’absence d’intimité.

Il est vrai que certains, des exhibitionnistes sont friands de telles situation. Cependant, les dames apparemment ne souhaitent pas se voir en vitrine lors de leurs pratiques. En outre, cela nuit au commerce.

Au final nous avons une gestion territoriales qui repousse les prostituées vers un ailleurs où elles sont cachées afin que nos consciences ne soient pas choquées, sans avoir de leviers pour lutter contre ce fléau où les filles sont des esclaves sexuels soumis au joug de proxénètes guidés par leur seule cupidité.