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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 13:15

Les sénatoriales mettent en exergue des tensions entre les territoires ruraux et les territoires urbains. La pertinence de l’interface ruralité/urbanité théorisée par Brun-Picard Yannick peut s’avérer un outil d’une grande efficacité pour supprimer ces points de tensions, s’approprier le territoire nationale avec plus d’efficacité et surtout pour mettre en synergie les territoires entre eux et non les opposer.

Parvenir à un tel degré d’efficience pour l’interface ruralité/urbanité, chère à Brun-Picard Yannick, impose déjà qu’elle soit acceptée, que les prétendus chercheurs se penchent sur le devenir des territoires locaux et que l’ensemble des agissants œuvrent dans la même direction : celle de l’intérêt et du devenir des espaces terrestres concernés.

L’emploi de la théorisation de l’interface ruralité/urbanité au sein des projets sénatoriaux, de redécoupages, de rééquilibrages, d’équité sociétale et de représentativité des dynamiques contemporaines et une nécessité car : il dépasse les clivages ruraux/urbains, il offre une perspective et une prospective constructive pour les parcelles en contact qui peuvent servir de support d’expansion, il impose à la totalité des acteurs d’agir dans un cadre de réalisation où les intérêts clientélistes sont éradiqués pour que le territoire soit le objectif.

Ne serait-ce que pour ces atouts indéniables l’interface ruralité/urbanité devrait être employée pour une meilleure représentativité des sénateurs, pour une affirmation des qualités et des potentialités des parcelles mises en relation et pour rendre plus lisible, accessible et claire l’action territoriale des sénateurs. Cela réclame, exige, une révolution de conception de l’approche de l’étude des territoires.

Fini l’illusionnisme et les dissimulations sous le périurbain, pratique, accessible mais trop vide. Fini le gargarisme du grand Paris. Fini les manipulations de quelques édiles pour faire en sorte de drainer toutes les énergies vers le seul urbain en saignant les territoires ruraux sans penser à après-demain. Pour que l’interface ruralité/urbanité tienne la place qui doit être la sienne en tant que concept théorisé et possédant la capacité de nous rendre plus explicite le monde dans lequel nous vivons il est vital que les esprits s’ouvrent et sorte de la torpeur médiocratique dans laquelle les cinq dernières décennies ont entretenues les prétendus intellectuels et autres infaillibles.

Le Sénat à besoin, au-delà de la réforme de son mode d’élection, des limites d’âge, du nombre de mandats, et du cumul des mandats, d’un concept à même de le faire entrer dans une démarche d’association des territoires avec leurs diversités, leurs différences et leurs oppositions afin de concevoir dans les meilleures conditions le monde de demain.

L’interface ruralité/urbanité permet ce tour de force pour lequel les acteurs sont égaux, les actions sont entreprises avec équité et l’humanité n’est pas donnée pour toute puissante. Ainsi, l’interface ruralité/urbanité permet de renouveler le logiciel de lecture, de compréhension et de construction de nos territoires en devenir afin de les rendre plus vivables.

Le Sénat, doit impérativement faire ce bond cognitif. Il est vrai qu’il n’a pas encore mis un terme au cumul des mandats. Avec une majorité de gauche il est envisageable qu’enfin une conscientisation émerge et fasse que des sénateurs aient le courage d’aller chercher des concepts, des chercheurs et des concepteurs hors des structures pavloviennes qui n’ont qu’une finalité : faire briller les infaillibles.

Je doute que le futur président du Sénat les aient suffisamment accrochées pour contractualiser un esprit qui botte le cul aux clientèles. Je doute que les sénateurs soient prêts à remodeler leur support terrestre pour plus de performances, d’efficacité et de réalisme, surtout s’ils doivent lâcher quelque chose de leur pouvoir. Je doute que les universitaires est l’intégrité intellectuelle d’admettre ce concept pour l’employer dans toutes ses dimensions pour tendre vers la performance, ils sont si bouffis d’orgueil, de suffisance et d’infaillibilité qu’ils préfèreront se palucher avec le périurbain et s’engluer un peu plus, au lieu d’avoir l’humilité d’aller chercher ce qui ouvre la conscience au futur évolutif : ce que fait l’interface ruralité/urbanité.

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commentaires

L
de toute façon ils sont incapables d'aller plus loin.
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B
<br /> <br /> exact mais nous devons faire avancer le machin pour la France<br /> <br /> <br /> <br />
T
le sénat n'a qu'un objectif faire en sorte de préserver ses clientèles et son train de vie...
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B
<br /> <br /> très vrai, le prestige comme à Rome!<br /> <br /> <br /> <br />

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