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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 07:59

MARSEILLE baigne à nouveau dans le sang. Les règlements de comptes deviennent une normalité d’une société normale pour laquelle les territorialisations par la violence, les sanctuarisations par des formes de violences que ce soit la drogue, les trafics ou la prostitution n’existent pas selon les croyances et les conceptions idéologiques des spécialistes en sociologie et en géographie.

Des solutions sont formalisées pour répondre aux meurtres ainsi qu’à une forme superficielle de conscientisation des réalités des sanctuarisations par violence si présentes à Marseille. Ces solutions ne font qu’effleurer les réalités. Elles ne rentrent pas dans le réel. Elles demeurent superficielles car pour répondre il est impératif de percevoir, d’admettre et de prendre en compte les faits.

Le gargarisme intellectualisteau sujet des violences empêche toute émergence divergente à la doctrine dominante du tout sociologique. L’ignorance et l’absence de travail en profondeur sur les mécanismes de la production de territoire par l’affirmation de territorialités identitaires nous mettent là où nous sommes devant le triste constat de la victoire des dogmes et des clientèles.

Tant que les prétendus spécialistes, les fameux intellectualistes universitaires, seront les conseillers de politiques et d’institutionnels qui boivent leurs paroles et leurs errances car celles-ci servent leurs intérêts, aucune solution viable ne sera mise en place. Tant que François et se potes n’auront pas le courage d’aller chercher ceux qui décortiquent la réalité aucune réponse pertinente ne sera donnée.

J’en reviens, avec acharnement, aux travaux de Yannick Brun-Picard sur les thèmes des dynamiques des territorialités des violences identitaires, les territorialisations, la production de territoires par la violence, ou encore les dynamiques territoriales de sanctuarisation par la violence. L’ignorance, la suffisance et l’infaillibilité des pavloviens qui préfèrent servir leurs cercles d’influence, leur réseaux et leurs dépendances, font que ses travaux sont encore rejetés.

Tant que les institutionnelsn’agiront pas sur les mécanismes de la production de sanctuaires par la violence, c’est-à-dire sur les éléments qui contribuent à la construction d’un territoire, toutes les solutions proposées interviendront sur du superficiel puisque elles sont orientées vers l’objet déjà élaboré, alors que pour endiguer la violence il faut agir sur ce qui va structurer l’objet.

Les médias dans tous ces miasmesdemeurent au rang de mouche du coche. Ils font en sorte de médiatiser sous les aspects de focalisation de l’attention sans pour cela se donner la peine de prendre en considération l’agrégation des dynamiques identitaires des territorialisations par la violence. Ils alimentent la violence des diffuseurs de violence en les élevant au rang de menace.

Aujourd’hui nous avons Ayrault qui avec ses copains, à grands renforts médiatico-communicationnels, prétend mettre en place des solutions pour résorber la violence en cours. Le problème c’est qu’il considère l’éradication sanglante entre voyous comme de la violence, et qu’il ignore ce qu’est la violence vécue, subie et si oppressive qui écrase les citoyens du fait de l’ignorance volontaire des politiques et institutionnels qui préfèrent lustrer les blablateurs universitaires que valoriser ceux qui leur mettent le nez dans la réalité.

François, son pote Ayrault et le camarade Valls, n’iront jamais chercher les travaux de Yannick Brun-Picard et moins encore l’intéressé pour concevoir des actions dans la profondeur. D’une part ces actions ne seraient pas médiatiques. En second lieu il faudrait prendre une personne qui n’appartient pas aux normes, aux cursus et autres clientèles. Enfin, et c’est le pire pour ses personnes ils devraient admettre qu’ils y a des brasseurs d’air en poste et que la validation de spécialiste est viciée.

Ils n’auront jamais le courage de se tourner en direction d’un ostracisé pour s’approprier les phénomènes de violence source de dynamiques de territorialités identitaires, vectrices de territorialisations pour la production de territoires sanctuarisés par la violence.

Qui sait, ils auront peut-être un sursaut de conscience et inviteront cet anachronisme aux réunions prévues pour répondre aux violences si présentes à Marseille et dans de nombreux lieux qui constituent une mosaïque de territoires de violences qui gangrènent le territoire national.

Ce serait une révolution que de voir un chercheur décrié, raillé et ostracisé, être au minimum écouté, employé et valorisé par des structures qui ne tolèrent pas que l’on démontre qu’elles se sont fourvoyées par ignorance, suffisance et clientélisme. Le changement est-il maintenant ? Tu rêves Charles ! Ils vont continuer à alimenter leurs réseaux et les illusionnistes sans faire de vagues. Hélas.

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