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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 09:22

Une jeune étudiante violée apparait comme étant une normalité pour les violeurs et pour ceux qui ne comprennent pas que toute une population manifeste contre de tels abus, contre un tel mépris, contre une société pour laquelle la femme n’est qu’un objet qui doit se soumettre.

Cet état d’esprit est présent sous des formes différentes dans les pays occidentaux. Les femmes doivent se soumettre aux obligations du patriarcat et se plier au joug des normalités de soumission de nature sexuelle qui se pratiquent dans de trop nombreux lieux. Il est vrai que les femmes sont de plus en plus présentes dans les postes de référence et tiennent un rôle de plus en plus important dans les décisions.

Toutefois, chaque médaille aillant son revers, il est à noter que celles qui sont montées à la force du poignet sont plus exclusives que ce que le sont les hommes. Des femmes qui liront ces lignes diront : « encore un phallocrate doublé d’un misogyne ». Il n’en est rien. Mais observons et dressons un constat. Ces dames usent et abusent du pouvoir qu’elles ont conquis, qu’elles ont capté, qu’elles se sont appropriées, avec les mêmes perversions que ce que les hommes le font et le feront encore.

La femme dans ses comportements n’est pas pire que l’homme. Etant son égal, elle fait comme lui, elle reproduit des modèles comportementaux teintés de féminisme, elle est tout aussi fermé à l’équité que l’homme tout en affirmant la pratiquer. Tout ceci pour en venir aux violences aux multiples facettes, aux glissements, aux aberrations, aux impostures qui sont autant de violences faites aux femmes, et aussi aux hommes.

Les violences faites aux femmes sont si prégnantes que l’on oublierait presque qu’elles sont là. Que ce soit par l’incapacité des politiques à légaliser la prostitution, à définir la pornographie comme étant de la prostitution. Que ce soit par le sectarisme trop présent dans de nombreux lieux. Ou pire et plus destructeur pour le devenir d’une société dite éthique : par la pratique de la discrimination positive en faisant que des corps de métier sont si féminisé que l’on refuse de se poser les bonnes questions quant aux errances que nous vivons en ce moment.

Et oui, il y a de la violence sournoise car l’on doit faire en sorte que l’égalité soit réelle mais sans pour cela que la discrimination positive devienne un fléau. Hélas, tant les hommes que les femmes n’ont pas été formés par les infaillibles pour agir, gérer et se projeter, non pas en tant qu’être sexué, mais en tant que décideur qui occulte son appartenance. Nous avons des personnes qui agissent en fonction de leur sexe et non selon l’intérêt du devenir de l’institution.

Là, une violence extrême est produite. Elle gangrène la nation. Elle désagrège les tissus sociétaux. Sous la couverture de l’illusionnisme de l’égalité homme et femme les décideurs féminise des postes et se voilent la face quant aux réalités auxquelles un coup d’éponge est donné pour éviter la prise de décisions et l’instauration de décisions qui nous permettraient de construire le monde de demain dans de meilleures conditions.

Légalisation de la prostitution, formation de trois ans pour les apprentis pour lesquels la troisième année serait une année d’emploi chez leur patron de stage afin d’obliger les entreprises à former correctement les apprentis, avoir le courage de mettre en place les acteurs nécessaires pour agir et non de belles écritures qui se délitent au bout de quelques années.

En une page aborder ces domaines n’est que mettre de l’huile sur le feu des violences faites aux femmes. Néanmoins, reconnaitre que nous avons des progrès à faire pour parvenir à mettre en place une société plus harmonieuse, moins sexuée, ouvre un débat attrayant pour lequel l’infaillibilité, la suffisance et l’intellectualisme n’ont pas leur place, afin que cesse la pratique de la discrimination positive beaucoup trop pratiquée en France et que nous parvenions à dépasser ces formes de violences rampantes si néfastes au devenir de la nation.

Il reste énormément à entreprendre. Je doute que François lise un ouvrage qui devrait paraitre, de Yannick Brun-Picard, sur le thème des formes de l’interface humanité/espaces terrestres qui permet une lecture ouverte, non sectaire et évolutive des potentialités insoupçonnées des femmes, ainsi que de percevoir les formes de violences institutionnelles, sectaires, sexuelles et intellectuelles, pour le moins.

Reconnaitre que nous nous engageons dans une direction pour laquelle les risques sociétaux sont conséquents simplement parce que des infaillibles portent des idéologies sans se soucier d’après-demain n’est pas contre les femmes bien au contraire. Percevoir des dysfonctionnements, des violences faites aux femmes et des errances sociétales est impératif pour éviter que des violences plus grandes ne trouvent des justifications comme celles du viol collectif.

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