De nouvelles violences scolaires viennent abreuver les médias et ces derniers nous inondent de ces faits intolérables. C’est une très bonne chose que les citoyens sachent que des faits inadmissibles de violences se déroulent dans les établissements. Hélas ! Ce ne sont que des parcelles de la réalité.
Des chercheurs… ou tout au moins un chercheur : Brun-Picard Yannick, œuvre dans ce domaine depuis des années. Il a mis en évidence des mécanismes, des dysfonctionnements et des causes à ces violences que personnes ne veut voir. Il a même proposé une théorie sur les violences scolaires et leur diffusion… tout ceci est resté lettre morte.
Tu m’étonnes Charles ! Il ne faut pas toucher au système, aux médiocrates et moins encore aux errances des prétendus responsables.
Alors, qui va faire en sorte que ces travaux puissent enfin être reconnus, voir le jour et être utilisés pour prévenir, gérer et annihiler les violences scolaires ? Les médias : trop peur de déplaire. Les politiques : trop peur de perdre des voix. Le reste du monde : trop peur de voir la réalité en face.
Ce n’est pas parce que l’on ne sait pas que des faits ont lieu qu’ils n’existent pas. Ayez le courage de mettre les travaux sur ce thème. Cessez l’intellectualisme de fond de cuvette. Virez les brasseurs d’air et autres illusionnistes qui errent dans les universités. Là, seulement là, les réalités seront accessibles sans fard, sans illusion et sans faux-semblants.
Qui va aller le chercher ? Personne ! Trop dangereux que d’admettre qu’un système est fourvoyé dans la satisfaction médiocratique de l’absence de responsabilité.
Lorsque la société se réveillera : il sera trop tard. Les prétendus intellectuels retrouveront les textes et diront : « ha, il y a quelques années un pas normal avait alerté… ».
Les maux sont là à portée de main. Ayez le courage d’agir. L’étique réside en cela.