Résumé :
Cet article à pour objectif de présenter des éléments pouvant être considérés comme des bases de l’élaboration du domaine de connaissance de la géoéconomie. Cette démarche repose sur une approche ancrée au cœur de l’humanisme contemporain et des épistémologies constructivistes et génétiques. Ce positionnement inscrit l’action de cartographier pour le contrôle des espaces terrestres, la volonté de compiler tous les savoirs disponibles sur les territoires et celle de maîtriser les contraintes des espaces comme des démarches sources des prémices de la géoéconomie, sans pour cela la définir. Ainsi ce domaine du savoir émerge peu à peu au carrefour des diverses sciences humaines et plus particulièrement de la géographie.
Mots clefs : géoéconomie, géographie, épistémologie, interface humanité/espaces terrestres, réentrée, moindre contrainte, rupture/continuité, différenciation, temporalité, conquête, contrôle
Introduction
La perception que nous avons du monde et notre refus de nous voir ancré dans l’immédiateté médiatique nous orientent en direction de faits lointains. La connaissance du domaine géoéconomique ne s’est pas élaborée en quelques années, des civilisations ont développé des trésors d’ingéniosité pour parvenir à gérer et à exploiter leurs vastes territoires. En prenant pour base originelle cette mémoire lointaine des cours d’histoire sur Sumer, l’Egypte et Rome, nous émettons l’hypothèse que des prémices, à ce qu’est devenue la géoéconomie, étaient déjà perceptibles.
Ce positionnement anachronique pour les démarches contemporaines prend naissance au cœur des orientations humanistes[1], de la phénoménologie[2], des épistémologies constructivistes et génétiques ainsi que de l’humanisme en géographie[3]. La perception est l’action initiale. Nous acceptons l’observation, sans pour cela renier les technologies modernes qu’elles soient quantitativistes ou satellitaires. L’observation nous plonge dans l’empirie et une part d’éléments subjectifs. Un domaine scientifique ne peut souffrir de la subjectivité. Pourtant le bon sens nous permet de percevoir la disparition des glaciers et la hausse des températures. Par ce choix nous sommes placés aux marges des démarches scientifiques sans pour cela nous en exclure.
Quelles sont les prémices géoéconomiques sur lesquels nous pouvons fonder notre observation afin de percevoir cette longue élaboration ?
Au regard d’une partie de l’évolution des savoirs nous voulons mettre en exergue des éléments qui pourront être considérés comme des prémices à la géoéconomie. Nous retenons pour définition de la géoéconomie celle donnée par Pascal Lorot[4]. Nous demeurons dans ce cadre définitoire afin de mettre en lumière les éléments initiaux à cette émergence. La volonté de cartographier pour contrôler, celle d’écrire et de communiquer et celle de maîtriser les contraintes des espaces terrestres sont, pour notre perception des prémices de la géoéconomie, les éléments initiaux à l’émergence de ce domaine du savoir.
Cartographier pour contrôler
La conquête de marchés, la mise en œuvre de processus économiques performants, la rentabilité d’un territoire, la préservation et l’amélioration de celui-ci, les jeux d’équilibres entre les flux financier, humains, les produits, ainsi que la maîtrise territoriale en fonction des aménagements et surtout de la connaissance des espaces terrestres[5], sont des constituants, non restrictifs, de la géoéconomie[6]. Des relations, des dynamiques et des constructions sont visibles sur les territoires. Une forme de géographicité se développe par le contact souvent rugueux des intérêts économiques de l’homme sur les espaces terrestres.
Cartographier pour contrôler est une action qui concourt au renforcement du potentiel économique d’un Etat[7]. En effet, une situation géographique deviendra plus accessible, les espaces terrestres aux marges de la nation seront plus ou moins connus et enfin, une mémoire des connaissances pourra être diffusée.
Une situation
Nous faisons remonter ces prémices de cartographie d’une situation aux Sumériens[8] et aux Egyptiens[9]. Ces deux civilisations, sur de la pierre ou sur du papyrus, effectuaient des relevés topographiques initiaux. Ces tracés rudimentaires permettaient aux responsables des mines de Nubie[10] de se rendre sans trop de difficultés dans les lieux d’exploitation. Ainsi l’implantation des sources de production ou des potentialités des villes[11] étaient déjà il y a 4000 ans des éléments économiques en liaison avec des savoirs géographiques.
Dans un état d’esprit similaire le relevé sur un document inaltérable témoignait de la maîtrise, même partielle, d’un territoire. L’idée de possession et de vérification de l’étendue d’une influence se mettait en place. Il est vrai que les sources documentaires sont rares sur ces périodes, mais la mise à plat d’une activité, afin de préserver les intérêts du possédant, était effectuée. Ainsi les balbutiements de la cartographie peuvent être considérés comme des prémices aux démarches géoéconomiques qui allaient s’étendre vers les espaces terrestres.
Des espaces terrestres
Sumériens, Egyptiens ou Grecs tous se sont efforcés de rendre les espaces terrestres, connus ou supposés, plus accessibles à tous ceux qui oeuvraient pour la grandeur de la cité ou du pharaon. Ces quelques connaissances sur les espaces terrestres à conquérir facilitaient les conquêtes et étaient les supports aux implantations de nouvelles colonies sources de revenus vitaux pour ces civilisations.
Au-delà des aspects matériels se greffaient l’image, le prestige et les capacités d’une civilisation à sortir de son territoire pour se répandre le plus loin possible comme le firent les Romains. La maîtrise des espaces terrestres sous contrôle favorisait les échanges commerciaux[12], l’alimentation des villes principales (l’annone à Rome[13]) ainsi que l’affirmation de la puissance dominante sur un territoire donné.
La mémoire et la diffusion
Les rares cartes établies et les différents écrits, sous formes de lettres ou de rapports, donnaient des référents aux acteurs d’une période. Une mémoire non altérée, en principe, bien que les situations étaient très fréquemment embellies, facilitait la gestion des territoires sous contrôle ainsi que ses aménagements. Le pouvoir en place était en mesure d’agir, de veiller à la qualité des approvisionnements et à l’efficacité des flux de biens de consommation ou de main d’œuvre.
Les supports cartographiques[14], malgré leurs imprécisions et leurs spéculations, facilitent les contacts avec les différentes civilisations ainsi que l’affirmation de ces civilisations dans leur zone d’influence, que ce soit la Grèce ou Rome et par la suite les conquêtes musulmanes, voire les grandes découvertes de la Renaissance[15]. Cette capacité de s’approprier une partie des espaces terrestres par une retranscription de la réalité, d’inscrire des dynamiques humaines et commerciales sur des supports communicables donnent des éléments aux prémices de démarches géoéconomiques.
Ecrire et communiquer afin de répondre aux mouvances
La géoéconomie[16], à l’image de tout domaine scientifique, résulte d’une longue évolution des savoirs et d’une stratification des connaissances, depuis que l’homme à produit des supports pour conserver en mémoire ses acquis sans altération. La géoéconomie émane de prémices qui émergent lors des balbutiements des démarches scientifiques. Ils lient les espaces terrestres que sont les territoires, l’humanité avec toutes ses formes d’activités ainsi que les productions construites par le modelage du support terrestre, avec les connaissances diffusées et les dynamiques économiques mises en œuvre. Cet ensemble contribue à l’interface humanité/espaces terrestres[17].
L’écriture et la communication il y a plus de 2000 ans réclamaient des délais des plus longs[18]. Toutefois, la volonté de mettre par écrit et celle de communiquer aux échelons décisionnels ou subordonnés les informations disponibles témoignent d’une capacité de réponse aux mouvances par une soif de connaissance de la réalité, une perception des flux d’hommes et l’action de compiler, d’analyser et de comprendre les comptes-rendus.
Soif de connaissance de la réalité
Les Sumériens, les Egyptiens, plus tard les Romains, il y a sept cents ans les Vénitiens et aujourd’hui les implantations chinoises en Afrique, n’auraient pu se produire sans une soif de connaissance de la réalité. Il était impératif pour les cités conquérantes de s’informer sur les potentialités des territoires, sur les marchés qui alimentaient les villes et sur les réseaux de distribution des denrées alimentaires ou des biens précieux.
Il y avait une collecte d’informations. Elle s’effectuait à la source auprès des marchands, des caravaniers et des observateurs[19]. La survie d’une cité, d’un territoire dépendait, comme aujourd’hui, de sa faculté à s’approvisionner au meilleur prix et dans la moindre contrainte. Cela signifie qu’il y a plus de deux millénaires des relations, que nous pouvons qualifier de réentrées[20], étaient employées dans le but de préserver les intérêts des investisseurs ou des conquérants.
Percevoir les flux d’hommes, de biens et d’idéaux
Les rapports et les comptes-rendus du genre de ceux de Pline le Jeune n’étaient pas très courants. Toutefois, les administrations mises en place avaient suffisamment d’informations sur les activités, les modes de fonctionnements, les migrations pendulaires ainsi que sur les principales voies de communication pour contrôler leur territoire. La venue de marchands d’horizons toujours plus lointains, la demande de produits de luxe qui ne cessait de croître et la volonté d’étaler sa puissance aux yeux de tous, sont autant d’éléments qui attestent de la nécessité de percevoir les différents flux irrigants un territoire.
Ces différents aspects impliquent une forme de surveillance des itinéraires, une capacité à différencier les informations et les acteurs ainsi qu’à s’inscrire au cœur de temporalités des plus variables (liées aux délais des trajets). Dans cette perspective les flux d’idéaux deviennent accessibles. Ils sont une forme de rupture/continuité dans les systèmes existants avec pour exemples les plus frappants la diffusion du christianisme et de la religion musulmane qui se sont effectuées de manières similaires, fondées sur des maîtrises territoriales et une capacité à s’adapter aux exigences locales.
Compiler, analyser et comprendre les comptes-rendus
Les flux d’informations, de renseignements et de données n’ont cessé de s’intensifier et de se densifier. Il est vrai avec une période beaucoup plus décousue dans la première partie du Moyen-Âge[21]. Néanmoins, les acteurs de ces périodes s’efforcent d’acquérir et de diffuser toujours plus de savoirs sur les nouveaux territoires[22] conquis, sur les populations côtoyées ainsi que sur les potentialités de ces nouvelles terres.
Dans le même temps de l’accumulation de savoirs il était nécessaire de former les générations futures à l’emploi et à la mise en œuvre des connaissances disponibles. L’œuvre de recueil d’une multitude d’informations effectué par exemple avec Marco Polo[23] et par la suite avec les jésuites[24], à la fois dans leurs enseignements et dans leurs collectes de savoirs, démontre le souci d’analyse et de compréhension des espaces terrestres sous surveillance et en cours de découverte.
Maîtriser les contraintes des espaces terrestres
La maîtrise des contraintes des espaces terrestres résulte d’une longue expérience, d’une volonté de conservation de la mémoire collective et d’une adaptation permanente aux phénomènes naturels. L’exemple le plus marquant est la civilisation égyptienne avec la gestion des crues du Nil pour le développement d’une agriculture extrêmement performante associée à un réseau de distribution efficace dans toute la vallée du fleuve.
Une telle maîtrise ne fut accessible que par la mise en œuvre de la connaissance et des connaissances disponibles[25], un certain détachement sur les phénomènes et une conscience de l’interface humanité/espaces terrestres.
Par la connaissance
Les supports sont les sols, les populations et les potentialités des différents territoires. La qualité des sols, le climat et les différents incidents climatiques sont autant d’éléments indispensables à la maîtrise d’une zone.
L’utilisation et la destination de l’espace terrestre utilisé par les possesseurs antérieurs sont tout aussi importantes. En effet, savoir pourquoi des parcelles ne sont destinées qu’à un type d’activité, ou savoir pourquoi il n’y a pas de construction sur un site, en dehors de croyances ou de rites spécifiques, peut éviter des catastrophes comme les glissements de terrain. L’utilisation souhaitée doit rapporter des revenus aux exploitants dans ces conditions l’investisseurs ne peut perdre ses fonds par ignorance.
Néanmoins, il est nécessaire d’acquérir une connaissance sur les phénomènes. Les mythes ou les récits des voyageurs sont des témoignages employés afin d’entreprendre des voyages dans les meilleures conditions. Ces connaissances sur les risques climatiques permirent aux investisseurs de la Renaissance de faire des profits considérables et affirmer la domination économique de Venise sur la Méditerranée.
Par le détachement
Le détachement est recul de l’étude. Il est la faculté de ne pas sombrer dans l’immédiateté, ce fléau dans lequel nous vivons. Le recul de l’étude était facilité par les délais et une forme de sagesse ou de sécurité avec laquelle les investisseurs et les décideurs prenaient leurs décisions.
Faire face à l’immédiat s’appliquait dès la haute antiquité. Les actions entreprises étaient fondées sur une expérience. Les administrateurs conservaient en mémoire les actions et les solutions antérieures tout en s’efforçant d’améliorer les rendements et d’augmenter leur rayonnement dans les espaces à conquérir.
Cependant, les échelles de temps, ces fameuses temporalités, n’étaient pas aussi serrées qu’aujourd’hui. L’œuvre à accomplir n’était pas que pour l’individu qui la diffusait. Elle devait pouvoir servir pour les générations futures. Un état d’esprit conquérant et conquérant, qui se projetait à longue échéance en essayant de percevoir les conséquences des actions entreprises, était de mise.
La conscience de l’interface humanité/espaces terrestres
Tout n’était pas idyllique dans ces prémices de la géoéconomie et pour la rentabilisation des espaces terrestres. Il fallait aux décideurs avoir conscience des délais, qu’ils soient de construction ou de déplacement. Ils prenaient en considération les rythmes de la nature et les rythmes humains. Ils s’efforçaient de construire au sein d’une interface en préservant les équilibres dits naturels (de moindre contrainte).
Cela signifie qu’ils intégraient les contraintes non comme des éléments à éliminer mais comme des difficultés à contourner ou à concilier dans leurs constructions et leurs expansions de réseaux. Dans cet état d’esprit la conscience d’une contrainte se gérait. Des témoignages de premier ordre demeurent : le pont du Gard, les systèmes d’irrigation au Moyen-Orient ou au Maroc, ou la construction de Venise.
Les qualités du support étaient recherchées. Il y avait une volonté de mettre en valeur le territoire tout en exposant ses capacités à produire des monuments hors du commun. Les pyramides, les temples grecs ou romains et les voies romaines témoignent de cet état d’esprit qui vise à rentabiliser les espaces terrestres tout en préservant leur nature.
Conclusion
S’approprier l’interface humanité/espaces terrestres par l’intermédiaire de la cartographie, des comptes-rendus objectifs et réalistes et s’efforcer d’intégrer les aspirations anthropiques au cœur de la nature sont des actions mises en œuvre depuis l’émergence de l’humanité.
L’homme : par un mécanisme de différenciation de ses actions et de ses objectifs ; par l’utilisation de réentrées adaptées aux exigences du moment ; par sa faculté à agir selon la moindre contrainte tout en créant des ruptures dans la continuité de son évolution ; a développé des moyens pour contrôler le monde et les dynamiques qu’il crée.
Cet homme s’imprégnait du passé et de temporalités variables afin d’éviter des errements. Depuis plusieurs décennies nous voulons gagner du temps sur le temps, le culte du scientisme domine nos réflexions, la justification par l’équation, arme favorite des technocrates ainsi qu’une cupidité accrue ont contribué à la réduction à quelques années de notre mémoire individuelle et collective.
La géoéconomie, au même titre que les sciences humaines, a besoin d’observer ses prémices, non pour justifier sa démarche, mais pour diversifier son regard. Admettre un lointain passé, le rôle du temps et des expériences autres que celles de l’immédiateté. Ce positionnement devrait nous donner des réponses performantes aux réalités auxquelles nous devons faire face.
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[1] John PICKLES, 1988, Geography and Humanism, Norwick, Geo books, 64 p.
[2] Maurice MERLEAU-PONTY, 1945, Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 531 p.
[3] Antoine BAILLY, Renato SCARIATI, 1990, L’humanisme en géographie, Paris, Anthropos, 172 p.
[4] Pascal LOROT, La géoéconomie, nouvelle grammaire des rivalités internationales, pp. 110-120
[5] Yannick BRUN-PICARD, 2005, L’humanisme géographique, thèse de doctorat en géographie, Aix-en-Provence et Québec, sous la direction de Jean-Paul FERRIER (Aix-en-Provence) et de Guy MERCIER (Québec).
[6] Eric POMES, Conquérir les marchés, le rôle des Etats, Paris, l’Harmattan, 2004.
[7] Ces termes sont en relation directe avec la définition de P. Lorot, p. 114. Ainsi des aspects définitoires sont associés afin de développer notre observation des prémices.
[8] Samuel Noah KRAMER, 1957, L’histoire commence à Sumer, Paris, Arthaud, 313 p.
[9] Adolf ERMAN, Hermann RANKE, 1952, La civilisation égyptienne, Paris, Payot, 759 p.
[10] Adolf ERMAN, Hermann RANKE, op.cit., p. 627.
[11] Samuel Noah KRAMER, op.cit., p. 292.
[12] Pline le Jeune, 1972, Panégyrique de Trajan, Paris, Les Belles Lettres, 200 p.
[13] Georges HACQUARD, 1952, Guide romain antique, Paris, Hachette, p. 138.
[14] Clarence J. GLACKEN, 2000, Histoire de la pensée géographique, tome 1, Paris, CTHS, 297 p.
Jean-Paul FERRIER, 2005, Alter-géographies fiches disputables de géographie, Aix-en-Provence, PUP, 283 p.
[15] Numa BROC, 1980, La géographie de la Renaissance, Paris, Bibliothèque nationale, 261 p.
[16] Jacques LEVY, Michel LUSSAULT, Dictionnaire de géographie, Paris, Belin, 2005, p. 396.
[17] Yannick BRUN-PICARD, op. cit.
[18] Pline le Jeune, op. cit.
[19] Robert FOSSIER, 1986, Le Moyen-Age, tome 1, Paris, Armand Colin, 543 p.
[20] Yannick BRUN-PICARD, op. cit.
[21] Robert FOSSIER, op. cit.
[22] Numa BROC, 1980, La géographie de la Renaissance, Paris, Bibliothèque nationale, 261 p.
François de Dainville, 1940, La géographie des humanistes, Paris, Beauchesne et fils, 550 p.
[23] Marco POLO, 1998, Le devisement du monde, Paris, La Découverte, tome 1 : 272 p, tome 2 : 300 p.
[24] François de DAINVILLE, 1940, La géographie des humanistes, Paris, Beauchesne, 550 p.
[25] Georges HACQUARD, 1952, Guide romain antique, Paris, Hachette, 224 p.