De Fréjus à Brignoles en passant par Sainte Maxime et Cogolin nous trouvons des lieux de prostitution épisodique. Le lac de Saint Cassien qui a alimenté le débat pendant de trop rares journées est délaissé tout en demeurant actif. Les travailleuses du sexe, cette exposition sexuelle exprimée très près d’établissements scolaires où des adolescentes peuvent avoir pour modèles l’exercice de la prostitution, prennent position en réponse aux actions des institutionnels.
L’emploi de la terminologie prostitution en pointillés est dû à ces territorialisations ponctuelles, aux temporalités des plus variables à croire que ces dames prennent des rendez-vous pour venir s’exposer et se livrer au commerce du sexe tarifé. Leur mode de présence a évolué. Elles ne viennent que de temps en temps. Leurs territorialités ne sont perceptibles qu’alternativement, selon les pointes d’activités des lieux visés.
Cela rejoint les travaux de Brun-Picard Yannick, et qui sait un qu’il parviendra peut-être à faire publier où il met en exergue une forme de rotation des points de largage des filles et des horaires en fonctions des mouvements pendulaires, afin de faire le maximum de profits sur de courtes périodes. Toutefois, ces travaux ont-été partiellement plagiés, pillés, exploités et mis au service des institutionnels puisque les lieux sur lesquels les prostituées œuvraient ont vu leur fréquentation baisser et ont contribué à faire en partie disparaitre les prostituées.
Au moins, ça sert à quelque chose que de mettre en évidence les errances médiocratiques de sociologues qui ne veulent pas voir la réalité qui se vit devant leurs yeux car celle-ci bat en brèche leurs idéaux, leurs croyances et leur mérycisme. Ce n’est pas pour cela que Brun-Picard Yannick parviendra ne serait-ce qu’à publier, faut pas rigoler, il n’appartient pas aux clientèles des institutionnels.
N’oublions pas qu’en France dans cette France fondée en ce moment sur le mitterando-gaullisme, pour laquelle nous tolérons qu’un président de la République n’ait pas la dignité de répondre aux courriers des citoyens et où nous avons des imposteurs qui sont si infaillibles du syndrome énarquien qu’ils se réfugient derrière la proposition de rêves et non d’une lutte pour répondre aux maux auxquels les français vont devoir faire face.
La prostitution en pointillés est comme la politique en pointillés que Sarko et son pote François nous proposent. On donne l’illusion de ne plus être là, mais en réalité le réseau poursuit l’exploitation, l’esclavagisme sexuel et la prédation sur les femmes, tout comme les politiques qui ne font que des promesses, ne brassent que de l’air et ne rentrent jamais dans le concret.
La France est en mauvais état et nous avons que des promesses et des pratiquants de la méprisance. Tout comme les proxénètes qui méprisent les femmes en les mettant sur des étales afin de vendre leur chair pour des bénéfices.