Est une dégénérescence du système éducatif, des structures d’enseignement, de la finalité de l’éducation et surtout des tares principales de l’individualisme forcené, de l’infaillibilité, de la suffisance et de l’appartenance aux cursus normalisants.
Ceux qui souffrent de ce syndrome sont dans l’incapacité de reconnaitre, de percevoir, de valider, de cautionner et de soutenir tout ce qui ne provient pas des réseaux, des appartenances et des clientèles. Ces personnes sont prêtes à restreindre des potentialités et des perspectives, voire à les détruire, spécialement lorsqu’elles font émerger un individu hors de leur emprise, afin de préserver leur rang, leur revenu et leur hégémonie sur un système frappé d’obsolescence.
Ces personnes ont satisfait à une norme et ne peuvent pas concevoir, n’ont pas l’intelligence d’admettre que l’on peut être performant sans pour cela sortir d’une boite pavlovienne. Elles sont si imbues de leur réussite, de leur faculté au mérycisme, ainsi qu’à une forme d’intelligence prédigérée, qu’elles ne peuvent pas concevoir l’inné.
Ce syndrome dans l’enseignement, est alors porteur de cupidité, de lâcheté, d’absence d’intégrité et d’étique. Sous le couvert d’une méthodologie de filiation, d’appartenance et de clientèle, la suffisance et l’infaillibilité deviennent éclatantes. Ces sommités font tout leur possible pour que rien ne provienne hors de leurs réseaux. Elles verrouillent tout. Seuls ceux qui passent dans les réseaux, dans les clientèles peuvent alors être validés et publiés.
L’enseignement et l’éducation souffre du syndrome Velpeau, du nom de ce prestigieux chirurgien qui fut ouvrier ferronnier avant qu’un médecin, un vrai médecin intellectuel, pris en considération les capacités visibles de ce paysan pour lui mettre le pied à l’étrier et le soutenir dans son travail acharné vers l’excellence. Aujourd’hui cela n’existe pas.
Les prétendues élites, ces intellectuels et autres universitaires font tout pour que ceux qui ne pensent pas dans les rails de la pensée unique soient ostracisés. Preuve en est : qui a pu lire les travaux de Brun-Picard Yannick sur les violences scolaires ? Sur la violence ostentatoire ? Sur le syndrome Velpeau ? Sur la pédagogie différenciée ? Sur les dynamiques de la prostitution dans l’interface ruralité/urbanité ?
Personne ! Tu m’étonnes Charles ! Les prétendus intellectuels craignent que la multitude puisse prendre conscience de leur incompétence. Il ne faut pas pour les personnes souffrant du syndrome Velpeau que ceux qui n’ont pas suivi le cursus de la normalité, des appartenances et des clientèles puissent publier. Regardez autour de vous, vous allez voir que nombre de docteurs en sciences humaines ne peuvent pas publier car les systèmes ne veulent pas voir la réalité. Ils ne s’attachent qu’à la vérité en exigeant des méthodes qui ne satisfont que leur nombril. Il est vrai que très souvent, trop souvent il y a beaucoup de vent et que de docteurs sont de beaux parleurs.
En revanche il existe des empêcheurs de tourner en rond qui nous rendent la réalité accessible. Mais, la réalité est dérangeante surtout en sciences de l’éducation où seuls les institutionnels ont raison même si l’état dans lequel se trouve l’éducation nationale est déplorable, ce qui est dû à leur incompétence à lire le monde tel qu’il est.
Le syndrome Velpeau dans sa mise en œuvre fait que ceux qui sont en place chasse toute émergence de peur que les nouveaux esprits qui ne sortent pas des boites à pavlonisme le bottent le cul. Il va bien falloir que ça arrive car les sociétés se désagrègent à cause de tous ceux qui sont attient du syndrome Velpeau.