Un maire dans un village du Var vient de prendre un arrêté contre les prostituées qui exercent sur le territoire de sa commune le long de la nationale à proximité du lac si cher aux vacanciers. Ce maire veut interdire tout stationnement des prostituées sur le bord des routes et sur les aires de repos de sa commune. Ça peut se comprendre. Les dames ont effectué une migration vers l’arrière pays, Montauroux, pas très loin de Fréjus et des Adrets afin de s’adapter aux flux des potentiels clients.
Nous avons enfin un maire qui comprend que les prostituées avaient territorialisé des parcelles de l’espace public afin de se livrer en toute impunité et en augmentant la dangerosité des routes concernées à la pratique de la prostitution. Il est vrai que cette action n’éradiquera pas la prostitution. Le fléau migrera à nouveau un peu plus loin tout en demeurant accessible pour les consommateurs.
Mais ces filles qui sont déposées par de puissantes voitures, qui tapinent avec des caisses à près de cinquante milles euros, arrivent des villes proches où elles ne trouvent plus suffisamment de pigeons à vider. Quoi que nous fassions la prostitution existera et rien ne la fera disparaitre. Il suffit pour s’en convaincre de regarder avec attention l’avancement de certaines dames dans la territoriales aux capacités buccales de gourmandises des plus performantes pour se demander s’il n’est pas temps de sanctionner les consommateurs. En effet dans ce cas les proxénètes, les acteurs du droit de cuissage pour obtenir un poste dans la fonction publique territoriale seraient chassés. Le voulons-nous ? J’en doute fermement.
Toutefois il est à noter que ce maire semble avoir pris en considération les développements de Brun-Picard Yannick sur les territorialisation des prostitutions dans l’interface ruralité/urbanité. Au moins là il y a quelque chose d’entrepris sur la dynamique de territorialisation. Pour ce qui est de Sarko ! Là nous sommes dans le flou le plus complet : toujours silence sur les ondes.
Il est à noter aussi, que dans d’autres lieux du département du Var des filles poursuivent leurs pratiques du tapin sans trop de contraintes, elles laissent même les chaises en place pour le lendemain afin que les clients se souviennent que c’est là où l’on se vide. Tant que les acteurs politiques demeureront aussi frileux dans leurs actions de lutte contre l’envahissement des filles de l’est et de l’Asie sur les routes de Provence nous devront faire avec et voir des filles se vendre à l’étalage sur le bord des route du Var.