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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 09:04

Depuis décembre 2010 à Aix-en-Provence le laboratoire LAMES 6127 accueille l’Observatoire Régional de la Délinquance et des Contextes Sociaux. Cela signifie que des fonds ont été attribués à l’étude en profondeur des violences pour la Région PACA. C’est une chose excellente que des universitaires se penchent en direction de ce fléau.

Mais, et le mais à une taille gigantesque, ce laboratoire met-il à profit les travaux de théorisation des dynamiques territoriales des violences vectrices de territorialités identitaires, de Brun-Picard Yannick ? Pour ma part j’en doute fermement. Les sociologues semblent arcboutés sur leurs modes d’approches et font tout pour ignorer le territoire lieu d’expression, lieu d’existence, lieu de reconnaissance des diffusions de violences.

Il y a eu 10 questions à Mucchielli par Rasplus dans les blogs du Nouvel Observateur. Très bien que les violences avec leurs emprises sociétales soient perçues et approchées. A nouveau une pierre d’achoppement vient ternir la démarche : nous sommes en totale autojustification. C’est bien beau de vouloir des chiffres, des statistiques et autres opérations d’illusionnistes.

Comment ce fait-il que le CNRS qui doit-être à l’écoute de toute dynamique source de nouvelle approche n’a-t-il pas connaissance des théories de Brun-Picard Yannick sur les dynamiques territoriales des violences de leurs territorialités identitaires et des conséquences sur la construction de territoires qui deviennent des sanctuaires de violence ?

J’ai une réponse : il n’est pas le copain, il est le vilain petit canard, il est le mouton noir qui n’a pas suivi les cursus, les appartenances et surtout il n’est pas dans les papiers du politiquement prétendument intellectuellement correct. Ça fait de sacrées tares pour Brun-Picard Yannick. En plus comment un directeur de recherche du CNRS sociologue va-t-il s’abaisser à aller chercher un problème ambulant qui bouscule vertement les sociologues pour leurs incapacités à lire les territoires.

Il n’est pas admissible qu’une personne hors des réseaux, des cursus et des clientèles puisse être recrutée pour œuvrer dans un esprit transdisciplinaire. Insulte suprême : la transdisciplinarité ! Une conception de la production de connaissances sans être qui géographe, qui sociologue, qui mathématicien, ne peut pas exister dans une conception restrictive et rétrograde d’une science humaine qui ne peut pas répondre aux maux de notre société.

Nous avons un laboratoire LAMES 6127, qui étudie les violences en PACA et qui n’emploie pas un chercheur qui a théorisé les dynamiques des violences structures de territoires du genre de ceux qui sont sanctuarisés dans les cités, ou le parking à Aix-en-Provence ou encore les cités à Marseille où les élus ne peuvent pas rentrer.

Nous avons un directeur de recherche qui ne cherche pas la diversité et la différence afin d’aller au plus profond des phénomènes de territorialisations, des mécanismes de la construction de micro-territoires de vitrines de la violence sociétale. Nous avons en France et dans la Région PACA la ressource institutionnelle pour mettre en valeur les travaux sur les dynamiques territoriales des violences et les personnes en place ne vont même pas chercher un chercheur dont c’est le domaine de prédilection. Cela signifie que la recherche dans ces domaines est totale : non !

Sarko n’est pas responsable de cette incapacité à aller chercher la diversité et la différence afin de parvenir à une lecture proche de la réalité des dynamiques sociétales vectrices de violences. Les universitaires sont responsables de ne pas aller chercher ceux qui sont à même de secouer le système. Impensable qu’un paria puisse devenir contractuel dans un organisme du CNRS, ce serait se fourvoyer que de donner du crédit à une personne qui met en porte à faux des études idéologiques.

Imaginons un instant que Planck n’est pas œuvré pour publier les six feuillets d’un monsieur qui s’appelait Einstein. Planck a fait œuvre d’humilité, il est allé soutenir une personne qui n’était pas docteur, qui était une sorte de paria au bureau des brevets, pour extraire un penseur d’une dimension supérieure. Brun-Picard Yannick est très loin du niveau d’Einstein, c’est une évidence. En revanche, ses théories des dynamiques territoriales des violences permettent de percevoir, analyser, comprendre et expliquer les mécanismes de ces violences qui désagrègent les tissus sociétaux.

N’est-ce pas la finalité d’une démarche scientifique que de rendre la réalité accessible au plus grand nombre afin que les institutionnels puissent apporter des réponses aux maux de nos sociétés ?

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 20:08

Le ministre de l’intérieur est allé constater l’existence dans les cités, du moins dans une cité, de la présence de dealers qui ont sanctuarisé un territoire en faisant œuvre de violences physiques, psychologiques et cognitives sur les habitants de cette cité. C’est une chose étrange que de voir maintenant des cités verrouillées par des loubards, des chefs de gangs, ou des proxénètes qui mettent en coupe réglée toutes les petites jeunes pas trop farouches, voire des garçons.

Et oui, Guéant, des cités sont sanctuarisées, certaines tout au moins. Elles sont de territoires de trafics en tous genres. Elles sont les supports physiques à des territorialités de violences, à des formes de territorialisation par la violence, ainsi qu’à des dynamiques territoriales spécifiques qui font que des zones toujours plus vastes sont sanctuarisées par la violence.

Cette présence aujourd’hui est la démonstration par l’exemple de la nature vérifiable des théories de territorialisations par la violence démontrées par Brun-Picard Yannick. Lorsqu’il a présenté ses théories sur les dynamiques territoriales de la violence il a été raillé par les sociologues et les géographes. Les différentes branches des sciences humaines ont tout fait pour que ses théories soient détruites sur pied. Et les prétendus intellectuels et autres sociologues de fond de cuvette déploient des trésors d’inventivité pour éviter que Brun-Picard Yannick puisse publier et être enfin reconnu.

Avoir raison trop tôt est inacceptable pour nos sociétés. C’est ce qui vit ce chercheur qui n’appartient à aucune clientèle. Par votre présence vous attestez de la réalité des faits, de la pertinence des démonstrations et des théorisations et quelque part vous légitimez ses travaux. Ne vous inquiétez lecteurs, je ne m’enflamme pas, j’ai parfaitement conscience que Guéant en à rien à cirer de Brun-Picard Yannick, tout comme Sarko, que les sociologues et les géographes qui ont déversé de flots de fiel à son encontre continueront à l’ignorer et à le méprisé, lui qui n’appartient pas, et que les médias s’ils avaient quelques grammes d’éthique n’iront pas faire en sorte qu’il publie et que les institutionnels prennent en considération ses analyses.

Les faits sont là. La mémoire sélective, le culte de l’immédiateté et la démagogie rampante ne peuvent pas gommer cette réalité. Le ministre de l’intérieur s’est déplacé dans une cité sanctuarisée par des dealers ce qu’avait théorisé Brun-Picard Yannick.

Il existe en France, un bonhomme dans le domaine des sciences humaines, qui arrache la planète. C’est vrai du brut de décoffrage, voire pour ne pas dire du rugueux et de l’indigeste surtout pour les titis parisiens qui ignorent ce que c’est que mettre les mains dedans, si ce n’est le pot de confiture.

L’article dans les Cahiers de Géographie du Québec en 2009 montrait comment ces dynamiques territoriales sont développées pour parvenir à la construction d’un territoire sanctuarisé. En France : le grand silence, la grande ignorance, la grande lâcheté, les sociologues et autres esbroufeurs n’ont pas dit que ces phénomènes de territorialités par le vecteur identitaire existaient : donc ça n’existe pas. Malgré la scientificité des démonstrations, malgré le concret, malgré les réalités qui venaient botter le cul aux médiocrates, aucun contact, que du mépris et la mise à l’index.

Sarko tes copains se sont fourvoyés. Ils ont servi leurs clientèles de gandins bouffis de suffisance brillantissime et pendant ce temps le tissu sociétal était gangréné un peu plus profondément chaque jour par la lâcheté des institutionnels qui n’ont pas eu le courage d’aller chercher un chercheur qui n’appartient pas et qui ne plie pas.

La vérole est là, au plus profond des structures sociétales. L’absence de volonté de lutte. La fuite en avant par le toujours plus de moyens. La démission des représentants territoriaux, que ce soit département ou région, sont autant de soutiens silence aux développements des territorialités de la violence sous toutes ses formes. Martine, François, Ségo et Sarko, demeurent dans l’attentisme politicien. Aucun acteur politique n’a le courage de lire en totalité. Chacun se réfugie derrière ses prétendus spécialistes et autres experts, normal ils sont professeurs et enseignent en université. Comment peut-on enseigner sur les dynamiques sociétales sans avoir la capacité de lire les dynamiques qui désagrègent chaque jour notre société ?

L’infaillibilité fait son œuvre. On préfère préserver les institutionnels même si leur incompétence est criante plutôt que d’aller chercher un empêcheur de penser en rond. La médiocratie est la préservation des élites brillantissimes qui écrasent de leur suffisance tous les concours et autres honneurs. La médiocratie c’est l’incapacité à lire la société et à déchiffrer le monde dans lequel nous vivons. La médiocratie c’est l’incapacité d’admettre ses erreurs et de mettre en œuvre les réponses aux maux auxquels nos sociétés doivent faire face.

Guéant va-t-il sortir de la médiocratie ou va-t-il préserver le système institutionnalisé ? Pour ma part je suis convaincu qu’il n’a pas le courage de bousculer les parasites et autres imposteurs de prétendus intellectuels. Il donnera l’illusion de prendre en compte, fera des visites et le reste : silence !

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 17:20

A Marseille devant le tribunal correctionnel ont été projetées 17 minutes de pure violence filmées aux Baumettes lors d’une agression extrêmement violente entre détenus sur fond de racket. Ces phénomènes de violences destructrices ont été exposés par Brun-Picard Yannick lors d’un colloque à l’ENAP en 2007. Après avoir écouté ses développements porté un intérêt soutenu à sa théorisation des dynamiques de violences en milieu carcéral sur les thèmes des dangerosités, ses interlocuteurs lui ont demandé où il était en poste afin de poursuivre de potentielles études.

Lorsque ce « chercheur » a annoncé à ses interlocuteurs qu’il n’était pas en poste et qu’il était indépendant, tout à coup plus personne ne lui a parlé. Il a été mis de côté. A 16 heures les professeurs et autres responsables de la pénitentiaire l’assaillaient de questions et s’intéressaient de très près à ses travaux ainsi qu’à ses investigations et sa théorie des territorialités de dangerosités au sein du monde pénitentiaire. A 16h 30 plus personne ne lui parlait.

Je ne vais pleurer sur le sort que les infaillibles ont fait subir à Brun-Picard Yannick lors de ce colloque sur les dangerosités à l’ENAP. En revanche, la vérification par l’exemple de ses développements est éclatante dans l’évènement jugé à Marseille. En effet, nous avons tous les éléments d’une territorialisation par la violence extrême afin d’affirmer une domination sur un territoire, dans le cas présent : l’intérieur d’une prison.

L’administration pénitentiaire a la connaissance des travaux de ce « chercheur » et pourtant les bien-pensants ont évalué ses propositions de publications comme non pertinentes et ne collant pas avec la réalité du monde carcéral car les développements stigmatisaient l’univers carcéral et mettaient en exergue des dysfonctionnements voire des anachronismes au sein du système pénitentiaire.

Aujourd’hui, quatre années après s’être fait ridiculisé, la vérification éclatante de la pertinence de son travail peut gifler les infaillibles qui l’on mit à l’index et ont fait de lui un paria dans la sphère discrète des études des violences, des dangerosités et des dynamiques de territorialisations par la violence. Parvenir à avoir raison est une chose. Faire reconnaitre que l’on a eu raison et que des responsables se sont fourvoyés par idéologie, par sectarisme et surtout par préservation d’une certaine clientèle, est une autre chose.

En effet, les actes de violences survenus à la prison des Baumettes à Marseille, vérifient la théorie de Brun-Picard Yannick, ils attestent de sa pertinence et de sa fonctionnalité pour l’étude des dynamiques de violences au sein des structures pénitentiaires ainsi que plus largement pour toutes les zones de relations sociétales, ce qui donne son corps d’exercice à la géosociétologie.

Toutefois, tant que les acteurs décisionnels n’auront pas rectifié leur jugement antérieur pour lequel ils s’étaient fourvoyés rien ne changera pour ce « chercheur ». Il demeurera dans l’obscurité de la lettre de cachet, pratique si courante de nos jours, comme sous la royauté, surtout si l’on n’appartient pas aux clientèles.

Il est regrettable que des actes d’une telle violence puissent être perpétrés dans un établissement pénitentiaire. Il est intolérable que l’administration pénitentiaire qui connait ses l’existence de ses travers comportementaux n’ai pas agit. Il est inadmissible qu’une personne qui a alerté l’institution fut ignorée de la sorte et qu’aujourd’hui ce qu’elle dénonçait se réalise avec autant d’éclat.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 15:23

Une pétition pour l’abolition de la  prostitution circule : www.abolition2012.fr , c’est une très bonne chose que de vouloir lutter contre la prostitution de cette manière. Cependant, la prostitution révèle un nombre considérable de visages. Il y a celui que nous pouvons voir dans nombre de rue : le racolage avec des femmes et des hommes aux tenues des plus affriolantes. Il y a la prostitution aux marges dans des conditions plus proches de l’esclavagisme sexuel qu’autre chose. Il y a la prostitution dans l’interface ruralité/urbanité où se côtoient toutes ses formes de prostitution allant jusqu’à l’occasionnelle qui vient sur le bord d’une nationale 7 pour quelques centaines d’euros.

La prostitution est aussi une offre silencieuse et dissimulée de services sexuels, comme la fellation dont le lapsus révélateur fit beaucoup rire la France, accordés aux demandeurs, aux exigeants, aux ordonnateurs, sous une certaine soumission, sous une coercition à peine dissimulée ou alors sous une démarche de manipulation pour tenir par les testicules ces messieurs qui font avancer des dames en fonction de leurs capacités bucco-génitales. Les femmes agissent de la même manière vis-à-vis des hommes et les consomment comme de vulgaires morceaux de viandes, il est vrai que c’est plus rare, mais ça existe…

Vouloir abolir la prostitution mérite que l’on prête une attention soutenue à la situation de la prostitution. En effet, les filles qui se vendent de gaieté de cœur sont extrêmement rares. Le plus souvent « les gagneuses » offrent leurs services sexuels contraintes et forcées par des situations invivables, par leur appartenance à un réseau, parce qu’elles sont tombées sous la coupe d’esclavagistes sexuels et que les forces de police n’agissent pas contre les souteneurs. D’autres se trouvent dans des situations si complexes qu’elles n’ont plus que cette option pour manger tous les jours. Ce n’est pas du misérabilisme. C’est la face cachée de la prostitution.

Alors vouloir abolir est louable. Rendre à ces hommes et à ces femmes leur dignité est une preuve d’humanité. Mais comment vont-ils vivre, lorsque l’action de se prostituer est la seule solution pour manger ? Vous aurez compris que mes propos sont orientés en direction d’une lutte contre la prostitution. Néanmoins, nous ne pourrons jamais empêcher des femmes de se prostituer sous quelques formes que ce soit.

Dernièrement j’ai mis en évidence avec l’aide des travaux sur les dynamiques des prostitutions de Brun-Picard Yannick l’existence d’une forme de prostitution occasionnelle effectuée par des femmes mariées, d’âge mur et un peu moins, à proximité des lieux de pratiques sportives afin de sélectionner leur clientèles de pères célibataires et divorcés ou de consommateurs pervers. Cette prostitution est invisible car l’offre s’effectue en fonction des clients potentiels et dans la plus grande discrétion.

La prostitution faite dans les conditions où les filles d’Afrique et des pays de l’Est ou d’Amérique du Sud le font sur le bord des routes, dans des rues infâmes, dans des conditions d’hygiène déplorable et sous la violence d’un souteneur pour lequel elles ne sont que de la viande sur jambes, est intolérable. Afin d’endiguer ces dynamiques de prostitution il suffit de prendre sont courage à deux mains, ce que Sarko et Hollande ne feront pas, et faire en sorte d’encadrer la pratique en la réglementant. Une carte d’activité : toutes celles et tous ceux qui ne la possèdent pas en prison pour six mois, avec une peine planchée. Ah non la justice doit évaluer ! Mon cul !

La lutte contre l’esclavagisme tel qu’il est vécu par un grand nombre de filles et de garçons dans les territoires de prostitution passe par l’impératif de peines plancher qui soient tellement lourdes que les réseaux se trouveraient dans l’obligation de légaliser les filles. Mais dans ses conditions cela signifie que les forces de l’ordre devraient rafler tout ce qui racole, que la justice devrait mettre en prison toutes les travailleuses du sexe prises en infraction.

Se prostituer sur une route n’est pas plus dégradant, voire bien moins dégradant, que se vendre pour obtenir un poste, une augmentation ou un diplôme. Et oui, des jeunes filles pratiquaient des gâteries aux professeurs dans les parkings et obtenaient leurs diplômes, au moins jusqu’au master, même certaines aux performances hors normes obtinrent leur doctorat de droit en deux ans. Cette prostitution existe dans tous les milieux. Elle est encore plus révoltante que les autres puisqu’elle engendre de profondes inégalité et l’ascension de vendues au détriment de ceux et celles qui font le travail et ne sont évalués que par le travail et non par leurs facultés à mettre en bouche et à accueillir l’objet.

Vouloir encadrer la prostitution afin que seules celles qui le souhaitent ou ceux qui souhaitent pratiquer les services sexuels puissent le faire pourquoi pas. En revanche, faire disparaitre la prostitution en l’abrogeant ne peut pas être un service rendu à celles qui se trouveront prises dans les réseaux de traite des femmes car leur exploitation sera bien pire. L’œuvre est encore longue.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 08:12

Les violences scolaires défraient à nouveau la chronique médiatique. Une fillette de maternelle agressée, une enquête qui montre que soi-disant 10% des élèves des collèges affirment avoir été harcelés et encore quelques évènements de violences ponctuelles ici et là. Aux yeux du ministre, aux yeux des enseignants et aux yeux des imposteurs l’école est un monde paix.

Allez un peu voir ce qui se passe dans nombre d’établissements, propres sur eux aux premiers regards et lorsque vous fouillez là où aucun adulte ne va mettre son nez, vous vous rendrez compte que la réalité des violences scolaires est largement différente de ce que cette enquête veut bien laisser apparaitre et entendre aux moutons, aux veaux que nous sommes devenus depuis quelques décennies.

Parvenir à voir ce qui n’est pas relever, ce que les adultes ne veulent pas voir, ce qui dérange pour les sociologues n’est pas scientifique. Tu m’étonnes Charles ! Passer des heures à observer une cour de récréation pour déceler des comportements violents avec une grille spécifique employée de la maternelle jusqu’au lycée, ne peut pas être considéré comme scientifique car il faut avoir les mains dedans et le « chercheur » est invisible. Ça ce n’est pas possible dans la prétendue démarche dite scientifique pratiquée par les illusionnistes.

Dans ce contexte il est plus qu’évident que les travaux sur les violences scolaires de Brun-Picard Yannick, qui démontrent que des violences non signalées, non prises en compte et même pas conçues par les adultes présents dans les établissements, engendrent des territoires internes aux établissements au sein desquels des dynamiques de violences existent, se répandent et affirment des territorialités identitaires fondées sur cette violence invisible aux adultes.

Je reviens sur ses travaux fruits de communications lors de colloques en 2008, 2009, 2010 et en 2011 lors des congrès de l’ACFAS au Québec. Ce chercheur démontre l’existence de phénomènes de violences scolaires présents dans les établissements qui se structurent, s’articulent et se diffusent de la même manière. Il a exposé des éléments de bases d’une théorie de la violence scolaire ancrées sur les faits reproduits dans multiples établissements de divers niveaux. Ses propositions sont vérifiables, reproductibles, comparables, évolutives et réfutables : démontrant leur nature scientifique.

Pour l’heure ses développements ne peuvent pas être réfutés puisqu’ils sont vérifiés. C’est certainement inquiétant de voir qu’un « chercheur  indépendant », sans appartenance, hors des clientèles et surtout qui ne parvient pas à faire publier ses travaux sur le thème des violences scolaires, démontre l’existence de violences scolaires que les sommités institutionnelles refusent de percevoir et de prendre en considération.

Que dire du ministère ? Pratique de l’illusionnisme, prise en compte du harcèlement sans aller au fond des problèmes, triomphe de la superficialité et de l’imposture intellectuelle. Et oui, nous en sommes là. Aucun prétendu responsable ne possède la dignité, l’humilité et le sens du service de la nation pour accepter de regarder le monde de l’éduction tel qu’il est, et non tel que des sociologues illusionnistes prétendent qu’il est. Le ministre trop imbu de son statut n’a même pas daigné prendre en compte les alertes sur l’existence de ces violences invisibles aux adultes qui ne font pas leur travail.

Oui, un établissement scolaire est un territoire d’affirmations, d’affrontements et de violences entre les élèves qui se construisent avec, par rapport et contre les autres. La violence est là, en nous, juste aux bouts de nos doigts, prête à se projeter sur une cible. Acquérir la capacité de répondre à la soumission, acquérir la capacité de lutter contre ceux qui veulent soumettre, et acquérir la capacité de démontrer ses facultés de domination est nécessaire. Toutefois, les violences physiques, qui accompagnent voire qui précédent ses étapes de la construction individuelle, n’ont pas besoin d’être aussi destructrices que ce qu’elles le deviennent.

Il suffit de peu de chose pour enrailler ces dynamiques de violences qui créent des territoires de violences dans les établissements scolaires. Simplement que les adultes soient présents, qu’ils agissent et observent la cour, les couloirs et les communs avec la volonté de mettre un terme à des violences, à des comportements agressifs ainsi qu’à des abus coercitifs vécus par un trop grand nombre d’élèves en toute impunité du fait de la démission des adultes. Ces derniers préfèrent aller boire le café, taper la discussion et tourner le dos aux bagarres, aux hurlements dans les toilettes ainsi qu’aux actes dissimulés dans les recoins des cours de récréation.

Que ce soit Sarko ou son ministre, ils en ont rien à faire du devenir des établissements hors des zones privilégiées. Que la populace retourne à l’âge de pierre est une bonne chose, ça permet aux prétendues élites de se reproduire sans difficulté. De toute façon un président qui n’a pas la dignité de répondre aux questions envoyées à ses services et un ministre qui fait la même chose, ne peuvent pas accéder aux réalités du monde éducatif.

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 12:53

Il ne reste que quelques jours avant le G20. La France organise cette réunion à grand renfort de forces de l’ordre et surtout de contraintes pour les habitants. Aux formes de violences ostentatoires spécifiques et surreprésentées dans ce département gorgé de hauts revenus, de clientèles aisées ainsi que de territorialités identitaires de la toute puissance coercitive de l’argent, nous avons greffée en supplément, pendant plusieurs jours, la violence ostentatoire étatique.

Brun-Picard Yannick a théorisé les dynamiques de la violence ostentatoire, ses formes de territorialisations ainsi que ses territorialités identitaires. La mise en place des moyens des plus dispendieux pour la tenue de ce sommet sont en totale adéquation avec l’ensemble des aspects, des mécanismes et des dynamiques démontrés par ce « chercheur en sciences humaines » dont le domaine de réflexion principal est la violence abordée par le prisme de la géosociétologie.

Les citoyens doivent avoir des laissez-passer. Ils doivent se plier aux itinéraires. Ils voient leur zone proximale d’existence réduite en fonction des flux des voitures officielles, en fonction des agents de protection et en fonction des médias qui viennent envahir cette parcelle. Les citoyens sont soumis à une violence indiscutable. Ils ont l’obligation de faire ce qui est exigé par les forces de l’ordre et les organisateurs. La coercition, acte de violence, impose la soumission pour toute la durée de l’exercice.

Nous avons toutes les caractéristiques d’une territorialisation par la violence, et plus précisément par une violence ostentatoire. Les espaces captés sont sanctuarisés puisqu’il faut des autorisations pour franchir les frontières fonctionnelles de l’évènement. Pour parvenir à cette sanctuarisation, démontrée dans les cahiers de géographie du Québec, les acteurs sont là en la personne des forces de l’ordre.

Les supports sont constitués de l’ensemble des barrages, les moyens dépendent des centaines d’agents en place et des prises de contrôle. Les potentialités sont offertes par l’Etat à ses représentants qui font tout pour légitimer cette appropriation de l’espace public. Les marquages, que dire, ils sont des plus visibles : des barrières, des points de contrôle, des policiers de partout. Les constructions sont celles des lieux de rencontres qui ont une transposition, un transfert d’activités afin de répondre aux attentes. La reconnaissance plus que lisible : soit se sont des forces de l’ordre, soit se sont les véhicules officiels qui s’imposent.

Les actions et les expressions sont associées dans les réalisations en phase de préparation, en cours de réalisation et celles qui reste à venir pour instaurer la sanctuarisation. Le tout repose sur des différenciations des citoyens, sur des ruptures/continuités au cœur du territoire, des aspects de moindre contrainte afin de gérer les flux en fonction des temporalités et des actions de réentrées liées à la diversité des personnes en contact.

Enfin nous avons une interface humanité/espaces terrestres qui est construite. Elle est porteuse de violence pour toutes les personnes qui se trouvent exclues de la zone d’activité. Elle atteste par la fermeture d’un territoire occasionnel d’une sanctuarisation qui se transforme en « bunkérisation ». La violence ostentatoire vectrice de territoires est démontrée par une action étatique qui est prétendument légitime.

A nouveau la théorie de Brun-Picard Yannick est vérifiée puisque des territorialités, celles de l’Etat dans l’exercice de sa puissance coercitive, produisent des territorialisations, qui sont les marquages et les délimitations de la zone dominée, afin qu’un territoire sanctuarisé existe le temps d’une réunion politique. Trop facile de vérifier cette théorie qui pourtant n’est pas encore validée par les clientèles sarkozyennes.

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 09:04
La complexité est de mise pour parvenir à la reconnaissance d’un Etat Palestinien. Tous les efforts des occidentaux avec Sarko qui se démène dans toutes les directions afin de parvenir à démontrer ses multiples dimensions internationales ne parviennent pas à mettre en place une perspective cohérente pour la reconnaissance d’un Etat Palestinien. L’existence, la perception et l’acceptation de la Palestine en tant qu’entité spatialisée ne pose pas trop de contraintes. En revanche, l’Etat Palestinien avec les constituants d’un Etat : des représentants reconnus, des acteurs diplomatiques et une entité territorialisée soulèvent nombres de problèmes. En effet, au niveau des représentants il demeure des tensions. Pour les diplomates les financements de la représentation palestinienne suggère quelques dépendances. Enfin, au sujet de l’entité territorialisée, là nous touchons la pierre d’achoppement de la reconnaissance de l’Etat Palestinien. La théorie des territoires de Brun-Picard Yannick, rappelle sans détours qu’un territoire reconnu impose la détermination reconnue de ses marquages, de ses constituants et de ses limites, bases sur lesquelles débutent toutes discussions. Dans le contexte actuel où les limites, les frontières, tracées pour la constitution territorialisée d’un territoire palestinien ne sont pas posées, il est impensable de parvenir à une discussion sur l’Etat en lui-même puisque sa référence de territorialisation n’est pas partagée par les acteurs de cette construction et surtout qu’aucun intervenant n’agit pour proposer des frontières en adéquation avec la réalité des conflits et des actions contre lesquelles Israël a dû réagir afin de préserver son existence. Il est vrai que l’Etat Israélien occupe des territoires qu’il s’est approprié suite à un conflit armé, une guerre, menée pour la préservation de son intégrité. Des parcelles ont été conquises par un acte de combat. Ces parcelles ont été valorisées développées et préservées par les colons. Aujourd’hui, des analystes occultent ce qui les dérangent et font table-rase des affrontements, des menaces et de la situation dans laquelle se trouvait Israël lorsque les gains territoriaux ont été effectués. L’attitude d’Israël vis-à-vis des Palestiniens mérite des critiques. Néanmoins, il ne faut pas oublier, sous couvert de la mémoire immédiate, de la satisfaction de quelques groupes de clientèles et sous la toute puissance de l’argent et des idéaux, qui pour l’heure désagrègent nos structures sociétales afin de satisfaire des volontés électoralistes, qui ne voient pas plus loin que leur élection au détriment des populations, que si nous cautionnons des formes de terrorismes pour faire reconnaitre un Etat nous aurons d’ici peu de grave problèmes. Certains vont dire : « La France avec ses résistants voulait bouter hors de France les envahisseurs ! ». C’est vrai. La France était une nation avec un territoire reconnu, et elle demeurait la France. Les espaces destinés au futur Etat Palestinien ne sont pas un territoire en tant que tel puisqu’il n’est pas territorialisé, puisqu’il y a eu une guerre et surtout puisque des acteurs de la zone refuse de reconnaitre l’existence d’Israël. Nous nous trouvons dans un monde gris, ne sachant pas où se termine le noir et où commence le blanc. Les acteurs, les décideurs et les intervenants ont l’obligation de fixer le territoire destiné à la Palestine en prenant en considération les faits qui dérangent en balayant les idéaux aux services du pétrole et des flux financiers qui perfusent des entités qui mettent en esclavage les populations. Actuellement nous voyons des idéaux s’affronter avec le refus doctrinaire de la toute puissance idéologique d’admettre qu’il y a plusieurs décennies des nations fomentaient la destruction de l’Etat d’Israël et qu’aujourd’hui ces mêmes nation ont toujours à l’esprit l’éradication de cette nation. Les diplomates, les représentants et les organisations de soutiens de toute obédience sont aveugles aux réalités. Chaque partie reste fixée, arcboutée sur ses croyances et ses idéaux en refusant que des extérieurs viennent mettre à plat les problèmes en toute équité. Pour cela il est impératif de faire digérer et d’expliquer les affrontements nés il y a près de cinquante ans. Cette démarche impose de l’humilité, du décentrement et de l’équité.
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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 09:04

La complexité est de mise pour parvenir à la reconnaissance d’un Etat Palestinien. Tous les efforts des occidentaux avec Sarko qui se démène dans toutes les directions afin de parvenir à démontrer ses multiples dimensions internationales ne parviennent pas à mettre en place une perspective cohérente pour la reconnaissance d’un Etat Palestinien. L’existence, la perception et l’acceptation de la Palestine en tant qu’entité spatialisée ne pose pas trop de contraintes. En revanche, l’Etat Palestinien avec les constituants d’un Etat : des représentants reconnus, des acteurs diplomatiques et une entité territorialisée soulèvent nombres de problèmes. En effet, au niveau des représentants il demeure des tensions. Pour les diplomates les financements de la représentation palestinienne suggère quelques dépendances. Enfin, au sujet de l’entité territorialisée, là nous touchons la pierre d’achoppement de la reconnaissance de l’Etat Palestinien. La théorie des territoires de Brun-Picard Yannick, rappelle sans détours qu’un territoire reconnu impose la détermination reconnue de ses marquages, de ses constituants et de ses limites, bases sur lesquelles débutent toutes discussions. Dans le contexte actuel où les limites, les frontières, tracées pour la constitution territorialisée d’un territoire palestinien ne sont pas posées, il est impensable de parvenir à une discussion sur l’Etat en lui-même puisque sa référence de territorialisation n’est pas partagée par les acteurs de cette construction et surtout qu’aucun intervenant n’agit pour proposer des frontières en adéquation avec la réalité des conflits et des actions contre lesquelles Israël a dû réagir afin de préserver son existence. Il est vrai que l’Etat Israélien occupe des territoires qu’il s’est approprié suite à un conflit armé, une guerre, menée pour la préservation de son intégrité. Des parcelles ont été conquises par un acte de combat. Ces parcelles ont été valorisées développées et préservées par les colons. Aujourd’hui, des analystes occultent ce qui les dérangent et font table-rase des affrontements, des menaces et de la situation dans laquelle se trouvait Israël lorsque les gains territoriaux ont été effectués. L’attitude d’Israël vis-à-vis des Palestiniens mérite des critiques. Néanmoins, il ne faut pas oublier, sous couvert de la mémoire immédiate, de la satisfaction de quelques groupes de clientèles et sous la toute puissance de l’argent et des idéaux, qui pour l’heure désagrègent nos structures sociétales afin de satisfaire des volontés électoralistes, qui ne voient pas plus loin que leur élection au détriment des populations, que si nous cautionnons des formes de terrorismes pour faire reconnaitre un Etat nous aurons d’ici peu de grave problèmes. Certains vont dire : « La France avec ses résistants voulait bouter hors de France les envahisseurs ! ». C’est vrai. La France était une nation avec un territoire reconnu, et elle demeurait la France. Les espaces destinés au futur Etat Palestinien ne sont pas un territoire en tant que tel puisqu’il n’est pas territorialisé, puisqu’il y a eu une guerre et surtout puisque des acteurs de la zone refuse de reconnaitre l’existence d’Israël. Nous nous trouvons dans un monde gris, ne sachant pas où se termine le noir et où commence le blanc. Les acteurs, les décideurs et les intervenants ont l’obligation de fixer le territoire destiné à la Palestine en prenant en considération les faits qui dérangent en balayant les idéaux aux services du pétrole et des flux financiers qui perfusent des entités qui mettent en esclavage les populations. Actuellement nous voyons des idéaux s’affronter avec le refus doctrinaire de la toute puissance idéologique d’admettre qu’il y a plusieurs décennies des nations fomentaient la destruction de l’Etat d’Israël et qu’aujourd’hui ces mêmes nation ont toujours à l’esprit l’éradication de cette nation. Les diplomates, les représentants et les organisations de soutiens de toute obédience sont aveugles aux réalités. Chaque partie reste fixée, arcboutée sur ses croyances et ses idéaux en refusant que des extérieurs viennent mettre à plat les problèmes en toute équité. Pour cela il est impératif de faire digérer et d’expliquer les affrontements nés il y a près de cinquante ans. Cette démarche impose de l’humilité, du décentrement et de l’équité.

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 20:25

La France est malade de ses prétendues élites. Ce n’est pas une suggestion. Ce n’est pas une supposition. Ce n’est pas un délire de fumette. C’est hélas une triste réalité. Bien qu’il reste à savoir ce que sont ces élites. Pour aller à l’essentiel : ce sont des personnes institutionnalisées, légitimées par les mécanismes du système, extrêmement brillantes puisqu’elles font œuvre de pavlonisme, qui ne peuvent pas tolérer que ceux qui n’appartiennent pas aux réseaux, aux cursus et aux clientèles puissent s’exprimer sur le monde en mouvement, sur les réalités qui chaque jour écrasent un peu plus le peuple.

Ces fameuses, fumeuses, élites se trouvent partout. Ce sont des expertes en verbiages, en illusionnisme et surtout en critique acerbe style sarkozyennes qui se déroulent en ce moment. Ces élites le plus souvent autoproclamées détiennent la vérité. Tu m’étonnes Charles. Elles sont reconnues, elles sont titulaires de concours prestigieux, elles sortent de formations de l’élite, elles sont des phares dans la nuit de nos sociétés.

Ces élites aussi brillantes soient-elles sont dans l’incapacité d’ouvrir leur esprit, tout comme leur portefeuille, elles font tout pour que la réalité ne parvienne pas aux consciences des citoyens. Ces élites sont du genre de celle qui étrille un commentaire de redondance, de gargarismes, mais qui ne mettent rien en exergue. Elle assène des coups de butoir afin que tout ce qui déroge à la normalité médiocratique de l’univers des bien-pensants ne puisse pas émerger.

Ces prétendues élites préfères se vautrer dans leurs croyances, leurs idéaux et leurs doctrines en emmenant la France au fond du gouffre plutôt que d’accepter la différence, la diversité et le hors norme. Je viens de tomber sur un commentaire virulent qui dit que la territorialité, la territorialisation, les dynamiques territoriales, les identités territorialisées par la violence ne sont que redondances et gargarismes. Grand bien lui fasse !

Mais les violences sont là. Des sanctuaires de violences se sont constitués parce que des sociologues se sont fourvoyés avec des explications de fond de cuvette pour rendre l’intolérable captation de l’espace public par des bandes, par des délinquants ou par des truands comme une résultante normale dont serait responsable l’Etat. Là nous touchons toute la dimension de la prétendue élite : ne pas toucher au près-carré des scienceposiens énarquiens sous peine du bûcher.

Ainsi pour des sociologues aveugles bouffis de leurs idéaux les violences diffusées par les bandes, par les revendeurs de drogues, par les groupes qui contrôle des cités et les mettent en coupe réglée, ne sont que des réponses de pauvres malheureux qui cherchent à se faire respecter en détruisant les plus faibles, en requêtant tout ce qui bouge et en contrôlant des territoires dans lesquels ces sociologues ne peuvent pas tolérer que la police viennent faire sont travail : affirmer la présence d’un Etat.

La jungle urbaine est bien là ! Les sociologues de fond de cuvette si aveugles qu’ils ne peuvent même pas voir les phénomènes de sanctuarisation de l’urbain. Ces illusionnistes si imbus de leur nombril sont si gaver d’idéaux qu’ils ne peuvent pas déceler des territorialités identitaires portées par quelques diffuseurs de violences. Ces imposteurs arrimés à leurs privilèges, à leurs postes et à leurs appartenances ne parviennent pas à lire les dynamiques des sociétés qui construisent leurs territoires au cœur de nos structures sociétales.

Ainsi ses élites intellectualistes sont dans l’incapacité cognitive de concevoir, que la géosociétologie est une option à la scientificité attestée, pour comprendre comment les territoires sanctuarisés par la violence dans les villes françaises se constituent, se renforcent, se légitiment et se diffusent. Tant que ces prétendues élites verrouilleront les publications, les potentiels postes ainsi que les reconnaissance il est impossible que des théories du genre des territorialisations par la violence de Brun-Picard Yannick puissent être reconnue.

Ceci est une normalité. Dans une société où nous devons appartenir pour parvenir à s’extraire il est intolérable pour les tenants de la normalité, qui démontrent au regard de la situation dans nombreuses villes leur entière incompétence ainsi que leur inaptitude à avancer avec la société, qu’une option non conçue par leur clientèles démontre qu’en réalité ils sont responsables de la situation.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 20:00

Géosociétologie : ce néologisme évolutif doit pouvoir prendre une place particulière dans le concert des sciences humaines et des sciences sociales. Cette branche de la géographie, définie comme la science des espaces terrestres des hommes, par Brun-Picard Yannick, et qui a pour objet l’interface humanité/espaces terrestres, démontre sa pertinence au regard des derniers évènements survenus à Marseille et ses violences ou sur la non gestion cohérente de la ligne LGV en PACA.

Je porte une attention à cette proposition faite par Brun-Picard Yannick. Il suggère, afin de faire : « tant soit peu bouillir la cervelle » de tous ceux qui ne veulent pas voir un système inertiel se modifier, d’employer cette nouvelle branche d’une géographie vivante, performante, projective et évolutive pour rendre à ce domaine scientifique sa place : celle de la description après perception et analyse, de la connaissance, de l’explication et de l’amélioration des espaces terrestres des hommes.

La géosociétologie à pour objet comme la géographie : l’interface humanité/espaces terrestres. Pour le domaine restreint de cette facette de la géographie, la géosociétologie aborde l’interface constituée par une parcelle appropriée, en cours d’appropriation par une humanité, et les activités des sociétés ou de la société en place dans/sur cette parcelle. La géosociétologie se trouve alors au contact de l’histoire, de l’ethnologie, de l’anthropologie, de la sociologie, de la communication, de l’urbanisme ou de l’aménagement du territoire.

La géosociologie met en synergie ces différents domaines de la connaissance et des savoirs spécifiques à chaque domaines scientifiques pour parvenir à faire émerger les mécanismes de construction des interfaces d’existence, de réalisation et d’expression des sociétés passées et présentes. Elle œuvre dans un esprit transdisciplinaire. Elle est le cadre d’emploi et de développement de l’approche coopérative (définie par Brun-Picard Yannick et qui dérange nombre d’acteurs des sciences de l’éducation). La géosociologie donne à une approche scientifique la possibilité de conserver le lien entre la surface d’exercice et la société qui la modèle ou simplement l’utilise.

La géosociétologie va plus en profondeur, elle englobe une grande partie des spécificités de la géosociologie, au cœur de l’interface humanité/espaces terrestres. Elle va au cœur des sociétés, elle dépasse le cadre restreint de la géosociologie qui pour sa part fixe des activités sociologiques en relation avec un espace terrestre. Alors que pour la géosociétologie la parcelle est indissociable de la société qui l’occupe, qui la convoite ou qui la conquiert. Elle renforce les démarches géographiques qui hélas ont tendance à se délayer dans des considérations économiques.

Par ailleurs, tout en conservant des liens ténus entre géosociologie et géosociétologie, afin de pouvoir me livrer aux critiques acerbes sur les dynamiques sociologiques qui décrivent le monde tel qu’elles veulent qu’il soit, je mets en avant cette option novatrice qu’est la géosociétologie. En outre, cette orientation, qui bouscule vertement la normalité normalisante, offre des grilles de lectures de l’emprise de nos sociétés sur les espaces terrestres qui me semblent beaucoup plus pertinentes que ce qui est produit par les prétendues élites à l’heure actuelle, quelques soient leurs origines, leurs appartenances et leurs destinations.

La géosociétologie est à même de nous permettre de mieux comprendre les dynamiques de nos sociétés dans/sur les espaces terrestres. Elle nous permet d’entrer au cœur des mécanismes de la production de territorialisations de la violence. Elle donne accès aux dynamiques des territorialités de la violence vectrices de territoires en inscrivant les identités dans la structuration des conquêtes territoriales, ce qui ce déroule à Marseille et qui alimente les médias.

La géosociétologie offre la diversité, la différence et l’ouverture impérative par la coopération transdisciplinaire pour construire des réponses efficientes aux réalités de nos sociétés. La géosociétologie enrichit la géographie en lui permettant de renforcer le tronc de cette science, hélas, délaissée par les idéologues, qui se gargarisent de géostratégie, de sociologie et autres mouvances d’illusionnistes lesquelles occultent le fait que nos sociétés sont liées à la surface terrestres, que toute action s’effectue par rapport à celle-ci, et que la parcelle de réalisation est un constituant de la société observée.

La géosociétologie, afin d’ancrer l’homme sur la Terre et ses parcelles, englobe dans cette perspective : la géoéconomie, la géostratégie, la géopolitique, la géomorphologie, l’hydrogéologie ; fondée sur un objet l’interface humanité/espaces terrestres, pour rendre plus accessible les réalités des sociétés à l’œuvre dans/sur les espaces terrestres.

Il serait de bon ton que les mouvements inertiels des mandarins, des appartenances et des clientèles ouvrent leur conscience pour que cette approche novatrice ancrée au plus profond de notre humanité soit reconnue, employée et développée par tous ceux qui ont à cœur de faire avancer notre connaissance du monde et de notre humanité.

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  • : Le blog de geosociologie.over-blog.com
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