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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 08:34

La volonté de reconnaissance de la Palestine est parfaitement compréhensible. Toutefois, il se pose le problème du territoire. Les théories de Brun-Picard Yannick sur les dynamiques de territorialisations, sur les territorialités identitaires et surtout sur les mécanismes de la production des territoires semblent totalement ignorées alors qu’elles démontrent l’obligation incontournable du support physique indiscutable pour fonder d’une manière inaltérable un Etat.

Les théories de territorialisations  par la violence de Brun-Picard Yannick sont en corrélation avec les réalités auxquelles doivent faire face les représentants palestiniens. En effet, ceux-ci véhiculent, soutenus par des extrémistes idéologues, que leur Etat est institué et qu’il doit être reconnu dans la situation actuelle. Cela est impossible puisqu’un territoire ne peut être validé que lorsque les limites, les marquages et ses structures ont été exposées, définies et observées par ceux qui vont le reconnaitre.

Dans cette position nous sommes devant des discours idéologiques. Quel que soient les fondements de ceux-ci, leur pertinence ou leur véracité, ils ne peuvent pas suffire à établir les bases territoriales d’un Etat. Un Etat doit posséder un territoire défini, tracé et reconnu par les partenaires. Tant que le territoire ne sera pas tracé sur des cartes l’Etat Palestinien ne pourra pas être un Etat au sens entier.

La situation actuelle est une démonstration de la surenchère démagogique politicienne et électoraliste de mouvances idéologiques qui exploitent tous les filons potentiels afin de parvenir à une reconnaissance sur des bases fallacieuses. Les politologues, les idéologues et les diplomates nous roulent dans la farine. Comment un Etat peut-il avoir un fondement sans un territoire reconnu ?

Le problème de la Palestine est de mettre à plat le tracé de son territoire tout en affirmant qu’elle tend à devenir un Etat réel avec un territoire marqué dans les tracés internationaux. Sans le tracé initial pas d’Etat puisqu’il ne peut pas avoir de légitimité. Seule l’idéologie pour l’heure guide les actions des extrémistes comme celui qui s’exprimait dans C’dans l’air vendredi. Il blablatait sur les attentes, les obligations, l’existence du peuple, sur les droits de vivre, d’être considérés et d’avoir une nation, sans dire que l’impératif était de tracer les limites de ce nouvel Etat.

C’est-à-dire qu’il se pose comme les délinquants en phase de conquêtes territoriales dans les tissus urbains : ils avancent leurs points, sans pour cela marquer et prétendent que là où ils se trouvent c’est leur territoire et que la police n’a pas le droit d’y pénétrer. Les représentants palestiniens agissent de la même manière ils se répandent mais refusent de tracer leur territoire car une fois le tracé entériné par toutes les parties concernées ils ne pourront plus sortir de leurs limites, tant que celles-ci ne sont pas fixées ils peuvent se livrer à toutes formes d’exactions en affirmant qu’ils luttent pour leur territoire, et dans le même temps Israël peut dire la même chose en préservant ses colonies.

Ce qui nous ramène aux théories de Brun-Picard Yannick sur les territoires, les dynamiques de territorialisations en fonction de territorialités identitaires. En toute simplicité que les politiques, des historiens et des géographes avec quelques diplomates se posent devant des cartes avec le terrain et qu’ils effectuent la délimitation intangible des territoires Palestiniens et dans le même temps d’Israël et l’Etat Palestinien verra le jour sans trop de tension. Ha, de vrais historiens, géographes et géosociétologues, pas des bouffons bouffis d’orgueil, d’infaillibilité que l’on trouve dans les universités et qui sont responsable de la situation actuelle du fait de leur incompétence, leur idéaux et leur infaillibilité.

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:11

Un retour rapide sur l’interface ruralité/urbanité définie par Brun-Picard Yannick il y a quelques mois. Je porte à nouveau mon attention sur cette interface ruralité/urbanité mais dans le contexte de la Palestine. En effet, je m’efforce de percevoir, analyser, comprendre et peut être expliquer en quoi ce concept d’interface ruralité/urbanité s’avère pertinent dans le cadre d’une approche en profondeur des dynamiques sociétales des populations des territoires palestiniens.

Brun-Picard Yannick a insisté et théorisé sur les potentiels emplois porteurs de ce concept tout particulièrement dans les domaines des études des dynamiques territoriales, des extensions spécifiques de parcelles liées à des activités sociétales de natures économiques, d’aménagements ou de représentations. Ces aspects pour la Palestine, un Etat en devenir, ne peuvent pas être étudiés car nous n’avons pas les données spatiales de répartitions, de flux et de comparaison pour analyser les évolutions en fonction de temporalités fonctionnelles et propres aux différents phénomènes sources de dynamiques territoriales.

La Palestine mérite cependant une attention soutenue. Nous avons pour information des villes, des trames urbaines envahissantes, des développements qui semblent anarchiques, des extensions non concertées et des aménagements faits ponctuellement sans schéma d’entente entre les acteurs de l’urbain et les possédants du rural. Ainsi, les espaces, dits ruraux, se trouvent mis en coupe réglée par les investisseurs, qui œuvrent à grand renfort de financements obscurs, pour implanter aux marges des zones urbaines de nouvelles parcelles construites sans concertations, partenariat et échanges avec les populations qui pour les activités rurales ne cessent de reculer face au déferlement urbain.

Dans ces conditions se posent les problèmes de la gestion des territoires dans leur globalité, dans leur spécificité et dans leur destination. Se pose le problème du devenir des espaces dits ruraux phagocytés par l’urbain, limitant drastiquement les potentialités agricoles d’autosubsistances au détriment des plus démunis et augmentant ainsi la dépendance à toute forme d’aide.

Le concept d’interface ruralité/urbanité s’il était employé pour le développement équilibré et projectif des territoires de la Palestine devrait être le vecteur à une préservation de la qualité de vie toute relative dans ces parcelles, devrait facilité les développements à même de permettre l’implantation de zones d’activités et surtout des ententes efficaces afin que les terres arables ne sont pas utilisées pour du béton mais pour de la culture en concevant une gestion adaptatives des implantations.

L’interface ruralité/urbanité s’avère à mon sens un outil pertinent, performant et évolutif à même de répondre au devenir des territoires Palestiniens et du futur Etat Palestinien lorsqu’il aura répondu à toutes ses errances de gestions, d’orientations et de choix pervertis par les idéaux et non par l’avenir des populations.

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 13:19

L’idéologie tient une place de plus en plus importante chez les prétendus intellectuels, chez les journalistes politisés et chez les institutionnels. Formatés à l’école pavlovienne du mérycisme avec l’incapacité à percevoir autre chose que ce qui satisfait aux idéaux ingurgités lamentablement en prétendant être la seule vérité, toutes ces personnes sont prétendument détentrices de la divine parole, seules leurs observations sont pertinentes et tout ce qui déroge à leur option, leurs prêches et leurs doctrines ne doit pas pouvoir être diffusé.

L’inquisition est là ! Cette fois ci, comme à une période de l’ère médiévale nous avons des idéologues de fond de cuvette qui se tournent en direction de l’Islam et prétendent à grand renfort de mémoire sélective que seule l’option d’un Etat Palestinien est viable. Bon ! Il est vrai que ces territoires doivent être constitués en Etat.

Mais les acteurs, les mafias, les escrocs qui spolient le peuple, les politiques qui dilapident les aides internationales, et les autres obscurs qui font œuvre de coercition sur les plus faibles, vont-ils accepter de devoir se plier aux règles impératives d’un Etat ? Pour ma part j’en doute.

Dans le cas où toutes les institutions sont en place, réellement actives, efficaces, contrôlées, que tous les fonds gracieusement donnés sont suivis, évalués et surveillés, que tous les acteurs respectent en totalités les règles internationales, que le droit international est appliqué, que le terrorisme est éradiqué, que les partis politiques qui sont les vecteurs de violences sont contraints à agir dans la légalité ; les territoires palestiniens rempliront les bases pour devenir un Etat reconnu.

Pour l’heure nous sommes dans une situation théorisée par Brun-Picard Yannick sur la construction de territoires par des dynamiques de violences en recherche de reconnaissance identitaire. Si l’on prend sa théorie des territorialisations par la violence nous avons une reproduction fidèle de celle-ci dans le cas de la Palestine. En effet, la mémoire sélective des institutionnels, les actions, les conséquences, les marquages, les moyens qui alimentent les violences, l’aspiration à la reconnaissance, les expressions sur la scène internationale et la construction d’idéaux par des actions de violences sont autant de constituant à l’affirmation du territoire.

Tout ceci ne suffit pas à faire un Etat. Que le Hamas garde à l’esprit que si la Palestine devient un Etat il ne pourra plus se livrer à des actes de terrorismes sans faire éclater une guerre. C’est-à-dire autre chose que des réponses coup pour coup, mais une guerre d’un Etat avec un autre Etat. Les médiocrates qui veulent à tout prix que cet Etat voit le jour immédiatement ont occulté cette réalité. Les infaillibles dissimulés derrière leurs idéaux ne voient pas plus loin que la satisfaction de la pulsion en sélection ce qui sert leurs croyances. Ne parlons pas des universitaires qui taillent à la hache dans l’histoire pour tenter de démontrer que seuls eux ont raison.

L’Etat Palestinien va voir le jour, il n’y a aucun doute. Mais comme tout engagement il faut se plier à des règles dues à la nature de ce qu’est un Etat. Ce n’est pas une république bananière, ce n’est pas un territoire d’expression de la racaille qui spolie le peuple. C’est une organisation légitime, légale, et respectueuse des lois internationales. A nouveau je doute que nombre l’illuminés ont pris conscience de la réalité de ce qu’il se passe.

Ils sont trop bouffi d’orgueil, de suffisance et d’infaillibilité pour concevoir de se décentrer et d’observer les territoires palestiniens autrement que par le filtre de leurs idéaux. Là nous touchons à l’ignorance, la bêtise et au sarko-ségolénisme. Ce n’est pas parce que l’on est un scienceposien énarquien que l’on comprend le monde. La seule chose exposée est constituée de capacités à la pratique du mérycisme pavlovien, rien de plus.

Pour les infaillibles : avant de tenter d’expliquer il faut percevoir, observer, s’informer de la diversité et des fondements, ensuite s’efforcer d’analyser en différenciant les sources et les méthodes pour parvenir à une compréhension des mécanismes, des enchainements et des dynamiques qui nous ont mené jusqu’à ce point. Ceci n’est pas inculqué dans les boites à infaillibles ! Tu m’étonnes Charles ! Les français ne seraient plus des montons, ou de veaux comme le disait le Charles…

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 15:46

Des évènements violents me mènent à reprendre le terme de sanctuarisation de la violence théorisé par Brun-Picard Yannick. En prenant les faits de violences que ce soit pour la bande Gaza, ce qui se passe dans les cités, en Tunisie où il apparait que des violences étatiques se déroulent, dans les établissements scolaires, dans les rues avec les prières de rue, ou encore avec l’exposition médiatique de toutes les violences dont notre humanité est porteuse, je ne peux que constater que nous sommes dans une dynamique de sanctuarisation des violences.

Ce constat m’alarme tant soi peu, car il atteste que les prétendus responsables de la sécurité publique, du bien être des citoyens, ne font pas leur travail. Cela démontre que les élus de contact, que les départements, les régions avec leurs représentants qui perçoivent des salaires mirobolants ne font pas leur travail. Cela atteste que ceux qui ont la prétention d’avoir la charge de la nation ne font que donner l’illusion de servir le peuple.

En diagonalisant les écrits de Brun-Picard Yannick, dès qu’un acte de violence est donné pour référence à une identité nous nous trouvons au minimum dans une phase de sanctuarisation par la violence. C’est-à-dire, que les diffuseurs de violences projettent leur identité, en fonction de support, liés à leurs activités, dépendantes des potentialités en fonction des moyens disponibles pour leurs méfaits, tout en imposant des marquages des fins de reconnaissance articulée sur des constructions pour exprimer ce qu’ils sont le tout rendu explicite par les actions entreprises. Ce cheminement mécanique mène à la sanctuarisation d’une parcelle d’espace terrestre par la violence diffusée.

L’interface humanité/espaces terrestres constituée sur des vecteurs de violences est autoalimentée par les actes en cours de réalisation, par les idéaux, les perceptions et les réactions des observateurs. Une forme d’interdépendance dans la dynamique de sanctuarisation est induite par l’absence de réaction des institutionnels qui ont l’obligation et le devoir d’agir contre toute forme émergente de violence.

Une fois que les premières pierres à l’édifice de sanctuarisation sont en place, la dynamique de territorialisation, fondée sur des territorialités identitaires, est en marche. Comme pour les prières de rue étant donné qu’aucune force équivalente ne se dresse sur le chemin de la sanctuarisation : celle-ci peut s’étendre, s’affirmer et s’ancrer au détriment des populations qui subissent ces envahissements.

Il en est de même pour toutes les formes de violences qui sont exposées, exprimées et projetées par des prédateurs qui font tout leur possible pour s’approprier, capter ou noyauter une parcelle afin de posséder un ancrage dans un territoire physique, base de la sanctuarisation si recherchée. Il est vrai que les prédateurs, les politiques et autres nuisibles n’ont pas conscience de ces dynamiques, des ces mécanismes et de ces interdépendances, sinon les prétendus intellectuels et autres universitaires en auraient déjà fait des pages.

Pour percevoir les sanctuarisation par la violence il faut accepter de percevoir les dynamiques géosociétologiques produites par les prédateurs au contact de leurs cibles. C’est-à-dire qu’il faut parvenir à admettre que la violence est bien là, qu’elle possède une multitude de formes, que même les prétendus intellectuels par leur suffisance sont des diffuseurs de violence ostentatoire, que pour agir contre la violence il faut vouloir savoir comme elle se construit et non seulement pourquoi.

Car en demeurant sur le pourquoi nous ne produisons que des justifications. Elles ne permettent pas de répondre au fléau. En revanche, en œuvrant sur le comment non seulement les observateurs sont en mesure d’agir sur les mécanismes et les acteurs, mais les décideurs sont en position, par des approches porteuses de scientificités, de construire des réponses pertinentes aux miasmes de la violence. Ainsi il devient possible de répondre aux sanctuarisation par la violence.

Hélas ! Il faudrait une révolution copernicienne chez de trop nombreux prétendus intellectuels pour que de telles options puissent être validées, reprises et soutenues dès demain matin. Il leur faut défendre leur gamelle construite sur leur absence de propositions claires afin d’endiguer avec efficacité les sanctuarisations par la violence.

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 10:41

L’ignorance sarkozyenne fait que la violence ostentatoire n’existe pas chez les prétendus intellectuels, politiques et autres universitaires. Brun-Picard Yannick a exposé, démontré et théorisé ce qu’est la violence ostentatoire. Ce n’est pas dans ces quelques lignes que je vais vous « macéscaroné » ces travaux qui ne parviennent pas à être publiés car trop dérangeants pour tous ceux qui refusent de voir le monde tel qu’il est, et non tel qu’ils veulent le voir.

La violence, la démocratie, la religion, la politique, la société et les territoires, les mosaïques de territoires identitaires fondés sur des dynamiques de territorialités identitaires vectrices de sanctuaires de violences sont autant de faits indubitables devant lesquels nous ne pouvons, aujourd’hui, plus fuir par lâcheté idéologique, technocratique ou énarquienne scienceposienne.

Notre humanité à le devoir de regarder ce que nous faisons de l’humanité pour satisfaire quelques travers d’une humanité manipulatrice. L’humanité à le devoir d’agir, de lutter et d’éradiquer les violences ostentatoires. Il est vrai qu’à partir de l’instant ou l’autorité d’un enseignant est considérée par des bouffons de prétendus intellectuels comme une violence il est impensable d’endiguer les dynamiques territoriales des violences.

Les violences ostentatoires  sont ces formes de violences qui nous semblent normales au chapitre desquelles : la condescendance politicienne, les marquages territoriaux des établissements de luxe, les prières de rue, les obligations impératives d’interdictions pour qu’une minorité de nantis puisse s’approprier l’espace public au détriment de la multitude comme dans certains lieux sur la Côte d’Azur, le sectarisme de castes mis en place par l’appartenance à des cursus de reproduction sociétale. Il y en a encore nombre de formes.

La violence ostentatoire, chère à Brun-Picard Yannick, dégouline dans les rues françaises, s’immisce dans les failles sociétales au détriment des citoyens, capte les territoires publics au profit de quelques escrocs profiteurs, expose des richesses acquises sur le dos des travailleurs, légitiment toutes les formes de violences silencieuses auxquelles sont soumises les populations qui n’appartiennent pas aux classes dites supérieures. La violence ostentatoire est l’étalage du luxe, de la surenchère de protection, de cercles de clientèles autour du prince qui se déplace avec sa meute de soiffards et spoliateurs.

La violence ostentatoire, dans ses expressions territoriales, dans les sanctuarisations qu’elle engendre, dans les dynamiques de territorialités identitaires, objet des travaux de Brun-Picard Yannick sur les violences urbaines et sociétales, révèle une multitude de visages. Tous produisent les mêmes effets : expulsion, rejet et ignorance de ceux qui n’appartiennent pas aux clientèles au pouvoir.

La violence ostentatoire aura d’énormes difficultés à obtenir une écoute, une reconnaissance et une large diffusion, car les prétendus universitaires porteurs et diffuseurs de formes de violences ostentatoires, ne peuvent pas admettre qu’un empêcheur de tourner en rond leur mettent le nez dedans. En percevant la réalité de l’existence de cette forme de violence, la violence ostentatoire devient un outil de perception, d’analyse, de compréhension et d’explication des structures géosociétologiques de nos sociétés.

A nouveau une pierre d’achoppement il faut parvenir à faire admettre aux prétendus universitaires, que la géosociétologie est un domaine scientifique appartenant à la géographie, que la géographie est une science qui nous informe des réalités des dynamiques territoriales et surtout que son objet est l’interface humanité/espaces terrestres. Pourtant la violence ostentatoire est visible à chaque coin de rue, elle tend à se densifier, elle est soutenue par ceux qui n’ont que ce vecteur pour préserver leurs privilèges. Preuve en est de leur tour d’ivoire le dédain au sujet de la violence ostentatoire tout en faisant œuvre de violence ostentatoire ! Trop facile !

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 08:37

La ligne TGV en devenir en PACA pose d’une manière incontournable l’absence de faculté à percevoir les territoires autrement que par l’intérêt de quelques pôles urbains. En d’autres termes les tergiversations sur le tracé de la ligne TGV en PACA démontre l’incapacité des décideurs, des prétendus responsables, des politiques, des géographes et autres aménageurs à concevoir l’interface ruralité/urbanité dans des temporalités longues.

La gestion à la petite semaine, des projections pour demain matin, l’absence de perspectives territoriales au-delà de l’urbain, la défense du près-carré, la préférence idéologique, l’incapacité à concevoir l’arrière pays, la démagogie, la lâcheté, le pavlonisme, l’énarquisme et le scienceposisme, sont autant de tares intolérables présentes dans les propositions des tracés de la ligne du TGV en PACA. Et oui, on ne voit pas plus loin que son nombril.

L’interface ruralité/urbanité est un concept impératif pour concevoir le développement des territoires à proximité des pôles urbains. L’interface ruralité/urbanité, théorisée par Brun-Picard Yannick, est une structure conceptuelle qui offre les potentialités d’extension, de gestion, de planification et de projection inaccessibles par le seul périurbain. L’interface ruralité/urbanité met en relation les acteurs pour parvenir, selon le concept de moindre contrainte, à un projet de développement pertinent pour les territoires mis en relations.

Le plus gros problème de l’interface ruralité/urbanité c’est que son emploi, sa mise en œuvre et ses structures d’articulations et de synergie font que les intérêts partisans de quelques spoliateurs, infaillibles et démagogues ne sont plus le seul objectif. Tous les acteurs sont au même niveau. Il n’y a pas de préférence. La finalité est de faire un territoire le plus performant même si cela mène quelques contraintes aux plus riches, aux politiques et aux clientèles.

En France l’emploi de ce concept qui botte le cul aux clientèles, qui éradiques les infaillibles et met à l’index les pavloviens ne peut pas être toléré. Tu m’étonnes Charles toutes les magouilles, les arrangements et les attributions spéculatives seraient beaucoup moins rentables. En France, les prétendus géographes, sociologues et aménageurs, devraient concevoir des structures nodales à même de se projeter pour plusieurs décennies : impensable, ça ne rapporte pas et il n’y a aucune gloriole. En France on préfère implanter une ligne TGV au cœur de Toulon plutôt que de prendre l’ancienne voie de chemin de fer d’Aix à Brignoles. En France, les infaillibles font le choix de la cupidité et des clientèles plutôt que de privilégier les territoires. Nous trouvons un peu partout dans le monde de telles errances, de telles démonstrations de la cupidité et de telles présences d’infaillibilités.

Hélas, l’incompétence criante de nombre d’infaillibles qui gravitent autour du conseil régional, dans les sphères des barons locaux et surtout dans les clientèles spéculatives, n’ont que faire d’un concept qui facilite la gestion et le devenir des territoires. Pour eux seul compte : le fric, leur nombril et le prestige immédiat sans se soucier des conséquences deux décennies plus tard.

Le tracé de la ligne TGV en PACA est une démonstration vivante de l’impossibilité de changer les logiciels cognitifs des prétendues élites, des idéologues et des décideurs, trop occupés à satisfaire leur ego et à se remplir les poches au détriment des populations et des territoires qui subiront l’incompétence criante de quelques technocrates.

Le plus inquiétant dans tout ça c’est que ceux qui luttent contre les tracés ne voient qu’en fonction de leur intérêt immédiat et ne se posent pas la question du devenir des territoires concernés, de la gestion des parcelles et de l’aménagement des territoires pour après demain. Chacun affirme que sa solution est la bonne et que les autres ne sont que de la fumisterie, sans aller chercher des options cohérentes, porteuses d’avenir et source de perspectives autres que le confort immédiat. Tout ceci parce que les universitaires sont dans l’incapacité de concevoir un autre regard, la différence et l’absence de normalité. A nouveau une démonstration de l’infaillibilité qui détruit le système d’enseignement français et tout ça pour préserver les cercles de clientèles, les idéaux et les statuts : désespérant !

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 17:13

Des bandes armées se sont affrontées à Mulhouse ! La violence est en cours de densification. Nous arriverons à ce rythme aux niveaux de violence du premier siècle d’existence du port de commerce qui allait devenir New-York. Si les prétendus responsables des réponses à donner aux fléaux que sont les violences urbaines demeurent à ce niveau d’autisme nous sombrerons dans une guerre civile à courte échéance. Il est probable que cela est attendu par certains aspirants au pouvoir.

Ce qui m’inquiète le plus c’est que Brun-Picard Yannick à montrer comment par le vecteur des territorialités identitaires les groupes, les bandes, parvenaient à conquérir des territoires, à bousculer la norme inertielle mise en place et surtout à gangréner la société en profondeur. Les écrits, les développements et les théorisations sur les dynamiques territoriales des violences de Brun-Picard Yannick demeurent aux oubliettes de l’infaillibilité.

A partir de l’instant où ceux qui doivent agir, ceux qui ont l’obligation d’éradiquer les faits violents, ceux qui ont le devoir de prendre toutes les dispositions pour préserver les citoyens de la violence de quelques voyous, ne le font pas : comment parvenir à la quiétude dans notre société ? Impossible.

Pour répondre aux violences il ne faut pas un regroupement de bouffons dans les hautes sphères décisionnelles. Il faut des bras, des yeux et du courage au bas de l’échelle. Il faut des personnes pour agir. C’est-à-dire que Sarko est ses copains doivent réaffecter les fonctionnaires brasseurs d’air là où il faut qu’ils fassent leur travail. Cela impose que Sarko fasse disparaitre tous les bouffons qui ont le cul vissé sur une chaise et souffrent de réunionite. C’est-à-dire il faut que Sarko mettent les fonctionnaires au travail et non à l’illusion. IMPENSABLE…

Nous sommes dans cette perspective condamnés à subir des violences sans cesse plus envahissantes, plus destructrices et plus profondes. La lâcheté des politiques. L’incapacité à mettre autre chose que des énarquiens scienceposiens aux postes à responsabilité sont autant de fléaux tout aussi néfastes à la nation que la violence dont souffre une ville comme Mulhouse ou Marseille.

La violence est encore là, devant nous, elle mange notre espace vital, elle fait disparaitre les territoires sociétaux, elle gangrène les équilibres sociaux, elle renforce l’impunité, elle atteste de l’incompétence criante des structures de recrutements, de gestions et de prévisions des administrations françaises. Nous avons les deux pieds dedans et ça commence à arriver aux cuisses, voire un peu plus haut, à ce rythme la violence sera si présente que nous en aurons au menton et que cela semblera normal pour les bouffons en charge de la société. Et pendant ce temps les médias ne font que brasser de l’air.

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 17:43

La violence pour échappatoire ! Brun-Picard Yannick à démontré que la violence dans ses formes de territorialisations est un exutoire, sans aller jusqu’à l’échappatoire, qui peut justifier tout et n’importe quoi. Prendre des travaux sur les territorialités de la violence pour mettre en perspective, le fait que pour de trop nombreux diffuseurs de violence, la violence n’est en réalité qu’une échappatoire relève du grand écart cognitif.

Tous les jours nous avons des pulsions violentes que l’on peut observer pratiquement à chaque coin de rue. Cette violence tant à devenir une normalité d’expression. Le seul vecteur audible dans les sociétés sclérosées, pillées et phagocytées par de prétendues élites, qui ne sont en réalité que des mérycistes pavloviens, demeure la violence sous toutes ses formes, ses expressions et ses sanctuarisations.

Nos brillantissimes pavloviens si imbus de leur infaillibilité ne sont pas en mesure de percevoir les faits violents pourtant si éclatants dans nos trames urbaines et même au cœur du monde rural. Ainsi l’interface ruralité/urbanité s’articule sur un vecteur de territorialité : la violence, qui se diffuse en tant qu’échappatoire.

Pratiquer la violence sous ses formes courantes dans l’urbain devient pour nombre de prédateurs trop risqué. Ils portent leur attention destructrice sur ces espaces de l’interface ruralité/urbanité afin de pouvoir nuire sans grandes difficultés tout en demeurant proches des bases urbaines afin de se sentir soutenus, préservés et le plus important en tant qu’échappatoire : observés et reconnus dans leurs facultés de violences exportées.

La violence gangrène de plus en plus de parcelles qui il y a peu étaient encore épargnées. Aujourd’hui les violences dites gratuites : juste pour montrer que l’on est capable de frapper, de casser ou de voler prennent un essor bien dissimulé par les copains à Sarko. L’interface ruralité/urbanité devient, est, un nouvel espace d’échappatoire pour lequel un vent de liberté est encore accessible pour les prédateurs au détriment des cibles, des victimes, qui voient leurs parcelles de quiétude envahies par des violences.

Les diffuseurs de violences s’échappent des contraintes urbaines pour se libérer, s’évader et s’affirmer dans cette nouvelle échappatoire de l’interface ruralité/urbanité. Action violente après action violente ils avancent, posent leurs jalons, impriment leurs territorialités, sous-tendent une expression identitaire et territorialisent leur terrains de jeux violents.

Ces dynamiques territoriales sont trop visibles, trop présentes, trop dérangeantes et surtout trop divergentes des études pavloviennes soumisses à la coercition sociologique et idéologique pour parvenir à effleurer les consciences. Hélas la violence se renforce sur l’absence de conscientisation. Comment dans une société où l’on n’inculque pas l’acte de conscientisation est-il possible de faire reculer le fléau des violences qui s’étendent dans l’interface ruralité/urbanité ?

Des axes de réponses sont accessibles, réalisables et tendraient à être efficace. Mais, l’inertie est là. Il faut déjà admettre, reconnaitre, que nous avons été fourvoyés par des illusionnistes, et qu’il est impératif de cautionner la réalité que la violence est aussi une échappatoire, ce que tend à développer Brun-Picard Yannick dans ses derniers textes, qu’il ne parvient pas à faire publier (ceci est une autre histoire, il n’appartient pas…).

L’œuvre de conscientisation est accessible à tout un chacun, il faut et il suffit de vouloir faire appel à une forme de conscience construite par la société et pour la société. Ho ! L’utopiste garde en un peu sous le pied ! Il n’est pas simple de prendre de conscience de la société, d’autrui et moins encore de soi, l’enseignement devra faire des progrès conséquents pour parvenir à un tel niveau de conscientisation ne serait-ce que pour percevoir la violence comme une échappatoire vectrice de territorialités sources de nouveaux territoires dans l’interface ruralité/urbanité.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 17:22

Il me semble opportun de revenir rapidement sur le concept d’interface ruralité/urbanité développé, soutenu et partiellement théorisé par Brun-Picard Yannick. Des évènements récents : les violences à Marseille, les décisions en cours pour le tracé de la ligne TGV vers Nice, les ramifications de la prostitution dans le département du Var et des Alpes Maritimes, sans omettre l’absence de projet de territoire global afin de tendre vers une plus grande efficience de la desserte du territoire français, sont autant de réalités qui alimentent la vérification de ses propositions.

L’interface ruralité/urbanité entant que spécificité de l’interface humanité/espaces terrestres facilite la perception, la reconnaissance et l’analyse des phénomènes qui émergent, dynamisent et structurent les territoires locaux en devenir et donnent ainsi une mosaïque de territoires au cœur du territoire national. L’interface ruralité urbanité nous permet de mettre en synergie les activités anthropiques, les supports physiques, les destinations des actions, et les interrelations entre les différents acteurs, articulations, liens et vecteurs propres à chaque élaboration.

En employant pour toute approche, analyse et compréhension des phénomènes de notre humanité sur les espaces terrestres, l’interface ruralité/urbanité nous avons à notre disposition un outil, l’interface humanité/espaces terrestres, objet d’une géographie science des espaces terrestres des hommes, à même de nous éclairer sur des réalités trop présentes qui nuisent à toute assimilation et approche pertinente.

En mettant sur le devant de la scène intellectuelle l’interface ruralité/urbanité nous nous approprions le territoire dans toutes ses complexités, ses différences et ses orientations. Nous sommes en mesure de lire les constructions en cours tout en demeurant capable de nous projeter à après demain afin de construire une interface humanité/espaces terrestres vivable pour tout un chacun.

La géographie prend, reprend, sa nature de science humaniste avec une volonté affichée, affirmée et défendue d’étudier l’humanité dans ses actions sur la surface terrestres en saisissant la nature du support, l’œuvre en mouvement et la destination avec ses perspectives dans une structure évolutive et adaptative pour répondre aux exigences d’un monde en perpétuels bouleversements.

Aujourd’hui pour répondre aux réalités de nos sociétés nous devons nous approprier les outils, les objets, porteurs de scientificité afin de percevoir, analyser, comprendre et expliquer dans les meilleures conditions les dynamiques anthropiques dans/sur les espaces terrestres. L’interface ruralité/urbanité fait partie intégrante des objets à destination scientifique répondant à la perfection aux attentes des sociétés à la recherche de réponses efficientes aux problèmes auxquels elles doivent faire face pour parvenir à une certaine harmonie.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 13:52

Les violences, les dynamiques des violences, décrites, décryptées, théorisées et rendues trop réelles par Brun-Picard Yannick, sont-elles aussi envahissantes que ce qu’il démontre ? Lorsque je regarde ce qui se passe dans les villes, Marseille, Paris, Lyon voire Bordeaux, je me rends compte que la violence est vraiment présente et trop souvent lorsque l’on observe avec la grille d’analyse des violences de Brun-Picard Yannick elles deviennent, elles sont, plus que présentes et réelles.

Le pic médiatique passé pour Marseille, l’absence de règlement de compte ou le relatif calme lié à la rentrée scolaire, font que la violence sous ses différentes formes disparait des premières pages des médias pour laisser sa place à des aspects plus consensuels et moins percutants. Toutefois, la violence demeure. Elle est là, devant nous, elle grignote chaque jour un peu plus des espaces terrestres pour nous donner que des territoires de violences, des territorialisations conquérantes contre lesquelles les politiques et autres acteurs sociétaux semblent ne pas vouloir réellement agir.

La seule inertie, la seule absence de réponse, la seule inaction des institutionnels, démontre la pertinence de la théorisation de Brun-Picard Yannick. Les acteurs administratifs n’ayant pas la volonté de lutter, n’éprouvant pas la nécessité de le faire, ne pouvant mettre des moyens pour y répondre, leur incapacité à reconnaitre les dynamiques sociétales en cours de construction, leur absence de lecture des phénomènes de territorialités de la violence en n’étant pas capable de lire les expressions de formes d’existence, ainsi que les actions entreprises en totale discordance avec le fléau, sont autant de vecteurs à la vérification sans détours de la théorisation proposée.

La violence dans ces conditions se renforce, se préserve et se normalise. Nous contribuons à la construction, structuration et stratification d’articulations sociétales fondées sur la violence comme référent identitaire à même d’ancrée l’identité initiale à toutes constructions territoriales. Les sanctuarisations si visibles dans les grandes villes deviennent une normalité contre laquelle rare sont les voix qui s’élèvent car trop politiquement incorrect.

Tout ceci pour dire que Sarko n’a fait que brasse de l’air lors de ses dernières interventions sur sa prétendue lutte contre les territorialisations de la violence. Pour exposer que tous les politiques ne font que blablater sans mettre les mains dedans car cela réclame de la pugnacité, de la rudesse et de l’engagement, sans avoir de récompenses mercantiles en retour. Voilà des prémisses aux renforcements des violences, à leur sanctuarisation ainsi qu’à l’intensification des territorialisations par la violence dans un nombre croissant de lieux.

Aujourd’hui même l’interface ruralité/urbanité est touchée par ces mouvements de conquête territoriale afin de s’exposer comme entité dominante hors de la légalité ayant conquis une forme de légitimité constituée sur la seule violence et sa faculté à se propager. Il est intolérable de voir les prétendus responsables et autres brillantissimes infaillibles mettre en place les options qui depuis des décennies s’avèrent insuffisantes, inefficaces et obsolètes, puisqu’elles ne prennent pas en compte le phénomène violent comme dynamique structurante de territorialités sources de territoires qui se sanctuarisent si aucune action d’éradication n’est entreprise. Hélas, nous en sommes là !

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