Le blablatage est une des techniques du médothologisme de la médiocratie. Le blablatage est l’action qui a pour finalité de submerger tout adversaire par des flots ininterrompus de paroles et autres assauts médiatico-communicationnels afin de demeurer sur le devant de la scène médiatique.
Le blablatage devient la norme normalisante de la normalité instaurée, prônée et soutenue depuis plusieurs mois en France. Le blablatage permet à ses diffuseurs d’agresser tous ceux qui n’appartiennent pas aux cercles, aux réseaux et aux clientèles en faisant en sorte de museler toute émergence afin de préserver leurs privilèges.
Le blablatage dans son méthodologisme ignore ce qu’est la praxéologie. Ses défenseurs, diffuseurs et étendards, ne possèdent pas la capacité de pratiquer la praxéologie. Leur brillantissime cursus au contact des sciences dites de l’éducation et autres dégénérescences intellectuelles ne fait que valider, soutenir et tolérer la réflexivité.
Le blablatage dissimule habilement les vides, les inaptitudes et les absences de cohérence. Le blablatage fait que les décideurs n’ont pas le courage de faire en sorte qu’un contrat d’apprentissage soit de trois ans. C’est-à-dire, que les deux de formation sont suivis d’une année chez le même employeur. De cette manière l’imposture des formations, soutenue par le pôle emploi, serait mise à mal.
Le blablatage est de faire en sorte de parler de tout sur tout avec tout. Ainsi, l’absence de réponse aux courriers des citoyens est enterré sous la présence médiatico-communicationnelle qui légitime le fait de ne pas exercer ses devoirs et ses obligations pour les citoyens. Le blablatage donne à voir des icônes médiatiques produites par les médias pour les médias.
Le blablatage est une action superficielle dans un domaine, sans se salir les mains, en demeurant intouchable, sans aucune responsabilité mais en affirmant être responsable aux yeux de tous. Le blablatage n’a aucune considération pour les citoyens, ses diffuseurs vident leurs sacs sans se soucier des conséquences pour les citoyens.
Le blablatage est la négation de la diversité et de la différence. Le blablatage ne tolère la différence et la diversité que de façade. C’est-à-dire celle qui provient de ses dynamiques, de ses cercles, de ses réseaux et bien-sur de ses clientèles. De cette manière le blablateur donne l’illusion de s’ouvrir et de prendre en considération l’humanité souffrante ainsi que les citoyens qui s’enfoncent.
Le blablatage est une démarche du méthodologisme technocratique validé par les formations énarquiennes pour lesquelles les acteurs demeurent superficiels sans jamais entrer dans le concret où ils pourraient prendre des coups, ne serait-ce que ceux de la réalité de la vie. Le blablatage est une négation des réalités sociétales afin de préserver ses sphères d’influences.
Le blablatage mis en place sous l’ère mitterando-gaullienne n’a cessé d’être renforcé, développé et agrémenté de toute forme de légitimité afin d’acquérir une pérennité indéboulonnable. Le blablatage est ce qu’il se passe en ce moment en France où seuls des effets d’annonce sont jetés aux citoyens avec des décisions qui ne sont que du bidouillage à défaut d’être du démontage du sarkozysme.
Le blablatage est devenu, par le méthodologisme instauré comme référence d’un élitisme intellectualiste, une référence de la médiocratie dans laquelle nous nous enfonçons un peu plus chaque jour. Le blablatage s’offusque de l’absence de liberté de parole au Maghreb mais muselle toute parole divergente à la normalité médiatico-communicationnelle.
Au regard, à l’écoute et à la lecture des évènements de ces derniers mois, le blablatage s’est affirmé comme étant la doctrine hégémonique d’un méthodologisme inertiel incapable de dynamique en direction de la praxéologie pour répondre aux maux auxquels la France doit faire face.
Le méthodologisme est une tare des universités françaises enfermées dans leurs dogmes, leurs idéaux, leurs obligations et leurs clientèles. Aujourd’hui, ce méthodologisme, qui dévoile à chaque instant les incompétences et l’absence de considération pour les citoyens, gangrène la société française en faisant du blablatage une norme de la normalité normalisante.