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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 16:54

L’ONU semble prêter une attention soutenue au malheur du viol-meurtre qui vient de se dérouler en Inde. Cette prise de conscience est un début. Toutefois, les formes de violences sexuelles sont présentes ailleurs qu’en Inde.

En effet, j’ai gardé en mémoire les travaux de Yannick Brun-Picard au sujet des violences de types sexuels dans les centres urbains et autres cités. Cet illustre inconnu, que les mouvances universitaires s’échinent à ce qu’il ne puisse pas publier, avait démontré que les phénomènes de territorialisations par la violence ont une facette articulée sur l’emprise sexuelle.

Intolérable pour les mouvances intellectualistes, qu’un obscur qui n’appartient pas, qui n’a pas suivi les cursus, puisse mettre en exergue, puisse démontrer, que des interfaces spécifiques aux violences sexuelles se construisent, se développent et se répandent par la démission des pouvoirs, la fuite des institutionnels et pire encore l’aveuglement des universitaires et autres prétendus scientifiques dans l’incapacité de pratiquer l’observation intégrée.

Il est vrai que les cas d’exercice de la violence sexuelle n’est pas le même en Inde, en France, au Canada, en Amérique du Sud ou aux Etats-Unis. Des spécificités, des particularités, donnent à percevoir des images et des modes d’actions et d’affirmations légèrement différents. Mais, toutes ces violences, toutes ces formes de coercitions, de dissuasions, d’emprises et de contraintes, sont ancrées sur une parcelle, laquelle constitue une interface humanité/espaces terrestres d’exercice, de pratique.

Si l’observateur se donne la peine d’observer, d’analyser, de comprendre et de rendre explicite le phénomène étudié sur un territoire en fonction des acteurs, des moyens, des spécificités, des marquages, des faits, des implications et des volontés d’interventions, il devient envisageable de s’approprier le phénomène et de parvenir à y répondre.

Pour cela, les intervenants ont le devoir d’agir, de concevoir et de se projeter dans des démarches transdisciplinaires pour lesquelles l’outil qu’est l’interface de réalisation est l’objet central de coopération des actions entreprises. Cela signifie un bouleversement de paradigme, une éradication de l’intellectualisme, de la gnose, de l’exégèse et du blablatage. Cela signifie que les « scientifiques » en sciences humaines, ces fameuses sciences souples, elles aussi définies par Yannick Brun-Picard, seraient à même de mettre en synergie, sans hiérarchisation, les différentes spécialités. Doux rêveur…

Les violences sexuelles atteignent des niveaux d’implications, de conséquences et d’emprises, aujourd’hui intolérables pour les peuples. La violence sexuelle a toujours existé sous multiples formes. Aujourd’hui, la violence sexuelle est devenue une forme de communication par laquelle des délinquants, des loubards ou des incontrôlables en soif de frissons, pour lesquels aucune sanction dissuasive n’existe, s’expriment et démontrent leurs capacités de nuisance.

Que ce soient les prostituées exploitées aux portes des chantiers, les jeunes filles vendues pour des fellations dans les cages d’escaliers pour quelques euros, celles qui subissent des assauts dans les établissements scolaires, ou encore celles qui sont agressées par des gandins en mal d’affirmation, la situation est devenue intolérable. Où sont les politiques avec des décisions courageuses, engagées, fermes et qui font entrer les femmes réellement comme égales des hommes ?

Nulle part car il faudrait pour cela que les travaux de personnes ostracisées soient mis au jour. Ce pas en avant risque de ne jamais être entrepris car trop d’intérêts seraient bousculés, en particulier ceux des prétendus spécialistes des violences qui n’ont jamais eu le courage de mettre en avant ces aspects de la noirceur de notre humanité. Qui sait, François avec la nouvelle année va-t-il aller chercher un empêcheur de tourner en rond pour secouer l’inertie médiocratique et contribuer avec fermeté à l’éradication des violences sexuelles ou tout au moins à leur limitation. C’est un vœu pieu ? Peut-être que non, qui sait ? Reste à voir ce que les institutionnels internationaux vont entreprendre, si eux aussi vont demeurer dissimuler derrière des illusionnistes qui ne mettront jamais les réalités les plus noires en évidence, ou, s’ils auront le courage de faire émerger les maux par l’intermédiaire d’autres regards. En France ce n’est pas fait alors que la ressource est là. Pourquoi au niveau international il y aurait quelque chose ?

Néanmoins, il est impératif qu’une prise de conscience intervienne afin d’agir contre les violences sexuelles qui se normalisent dangereusement.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 09:22

Une jeune étudiante violée apparait comme étant une normalité pour les violeurs et pour ceux qui ne comprennent pas que toute une population manifeste contre de tels abus, contre un tel mépris, contre une société pour laquelle la femme n’est qu’un objet qui doit se soumettre.

Cet état d’esprit est présent sous des formes différentes dans les pays occidentaux. Les femmes doivent se soumettre aux obligations du patriarcat et se plier au joug des normalités de soumission de nature sexuelle qui se pratiquent dans de trop nombreux lieux. Il est vrai que les femmes sont de plus en plus présentes dans les postes de référence et tiennent un rôle de plus en plus important dans les décisions.

Toutefois, chaque médaille aillant son revers, il est à noter que celles qui sont montées à la force du poignet sont plus exclusives que ce que le sont les hommes. Des femmes qui liront ces lignes diront : « encore un phallocrate doublé d’un misogyne ». Il n’en est rien. Mais observons et dressons un constat. Ces dames usent et abusent du pouvoir qu’elles ont conquis, qu’elles ont capté, qu’elles se sont appropriées, avec les mêmes perversions que ce que les hommes le font et le feront encore.

La femme dans ses comportements n’est pas pire que l’homme. Etant son égal, elle fait comme lui, elle reproduit des modèles comportementaux teintés de féminisme, elle est tout aussi fermé à l’équité que l’homme tout en affirmant la pratiquer. Tout ceci pour en venir aux violences aux multiples facettes, aux glissements, aux aberrations, aux impostures qui sont autant de violences faites aux femmes, et aussi aux hommes.

Les violences faites aux femmes sont si prégnantes que l’on oublierait presque qu’elles sont là. Que ce soit par l’incapacité des politiques à légaliser la prostitution, à définir la pornographie comme étant de la prostitution. Que ce soit par le sectarisme trop présent dans de nombreux lieux. Ou pire et plus destructeur pour le devenir d’une société dite éthique : par la pratique de la discrimination positive en faisant que des corps de métier sont si féminisé que l’on refuse de se poser les bonnes questions quant aux errances que nous vivons en ce moment.

Et oui, il y a de la violence sournoise car l’on doit faire en sorte que l’égalité soit réelle mais sans pour cela que la discrimination positive devienne un fléau. Hélas, tant les hommes que les femmes n’ont pas été formés par les infaillibles pour agir, gérer et se projeter, non pas en tant qu’être sexué, mais en tant que décideur qui occulte son appartenance. Nous avons des personnes qui agissent en fonction de leur sexe et non selon l’intérêt du devenir de l’institution.

Là, une violence extrême est produite. Elle gangrène la nation. Elle désagrège les tissus sociétaux. Sous la couverture de l’illusionnisme de l’égalité homme et femme les décideurs féminise des postes et se voilent la face quant aux réalités auxquelles un coup d’éponge est donné pour éviter la prise de décisions et l’instauration de décisions qui nous permettraient de construire le monde de demain dans de meilleures conditions.

Légalisation de la prostitution, formation de trois ans pour les apprentis pour lesquels la troisième année serait une année d’emploi chez leur patron de stage afin d’obliger les entreprises à former correctement les apprentis, avoir le courage de mettre en place les acteurs nécessaires pour agir et non de belles écritures qui se délitent au bout de quelques années.

En une page aborder ces domaines n’est que mettre de l’huile sur le feu des violences faites aux femmes. Néanmoins, reconnaitre que nous avons des progrès à faire pour parvenir à mettre en place une société plus harmonieuse, moins sexuée, ouvre un débat attrayant pour lequel l’infaillibilité, la suffisance et l’intellectualisme n’ont pas leur place, afin que cesse la pratique de la discrimination positive beaucoup trop pratiquée en France et que nous parvenions à dépasser ces formes de violences rampantes si néfastes au devenir de la nation.

Il reste énormément à entreprendre. Je doute que François lise un ouvrage qui devrait paraitre, de Yannick Brun-Picard, sur le thème des formes de l’interface humanité/espaces terrestres qui permet une lecture ouverte, non sectaire et évolutive des potentialités insoupçonnées des femmes, ainsi que de percevoir les formes de violences institutionnelles, sectaires, sexuelles et intellectuelles, pour le moins.

Reconnaitre que nous nous engageons dans une direction pour laquelle les risques sociétaux sont conséquents simplement parce que des infaillibles portent des idéologies sans se soucier d’après-demain n’est pas contre les femmes bien au contraire. Percevoir des dysfonctionnements, des violences faites aux femmes et des errances sociétales est impératif pour éviter que des violences plus grandes ne trouvent des justifications comme celles du viol collectif.

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 15:14

Faire un liste au Père Noël quelques heures avant son passage n’est pas anodin. En effet, c’est l’espoir qu’il existe et qu’il fera en sorte de donner un peu plus d’espoir à ceux qui se font saigner par l’incompétence, la suffisance et l’infaillibilité.

Doux utopiste ! Tu peux rêver tout ce que tu veux tant que tu n’appartiens pas aux cercles, aux réseaux et aux clientèles seuls l’air que tu respires ne sera pas taxée, bien que cela soit prévu afin de renflouer les caisses d’un Etat qui part en déliquescence complète et donne l’illusion de capacités…

Cher Père Noël je souhaite avoir au pied du sapin pour ce soir :

La fin immédiate de tout cumul de mandat électif.

L’éradication de l’ENA et du CNU pour le moins.

La fin des avantages en nature pour les dits hauts fonctionnaires.

La fin des loyers payés par les hôpitaux pour de trop nombreux directeurs.

La fin des modes de recrutements dans les armées qui sont obsolètes.

Que le gouvernement ait le courage de servir les citoyens.

Que tout responsable d’accident soit lourdement sanctionné.

La tolérance zéro pour l’alcool au volant.

La légalisation de la prostitution et la reconnaissance que la pornographie est de la prostitution.

Sanction planché pour tous les fonctionnaires qui ne font pas leur boulot et ne servent pas les citoyens en ne servant que leur carrière et leur ego.

Instauration immédiate d’une réelle pyramide dans la fonction publique en imposant exclusivement les recrutements internes.

La modification immédiate des recrutements des enseignants en créant des cursus de formation post-bac pour avoir des pédagogues et non des ventilateurs didacticiens.

L’instauration d’une limite d’âge inférieure de 40 ans pour pouvoir être élu député ou sénateur.

L’instauration d’une limite d’âge supérieure de 65 ans pour pouvoir être élu député ou sénateur.

La gestion de la répartition territoriale des médecins au même titre que les pharmacies.

Des systèmes d’évaluation des élèves sur les modèles américains afin de déterminer des niveaux réels et non l’imposture actuelle.

L’instauration d’une gestion territoriale des moyens avec équité pour tous les acteurs territoriaux.

L’amélioration des services de transports publics en expliquant aux imposteurs des ministères que dans certains lieux pour faire 20km il faut largement plus d’une demi-heure.

Que le Président de la République ait le courage d’accepter ce qui n’est pas dans la norme normalisante de la normalité.

Que les journalistes cessent de prendre les citoyens pour des jambons.

Que les politiques cessent de prendre les citoyens pour des dégénérés.

Que les responsables de l’éducation dite nationale regardent leurs échecs et qu’ils corrigent des programmes débiles dans les plus brefs délais.

Que dans le Var les illusionnistes cessent de vouloir faire faire une ligne à grande vitesse.

Que l’Etat recrute des contractuels pour botter le cul aux imposteurs qui bétonnent la France sans se soucier de l’évacuation des eaux.

Que l’Etat ait suffisamment de courage pour que ceux qui mettent en exergue les dysfonctionnements sociétaux invisibles aux yeux des idéologues puissent être reconnus et valorisés.

Que Peillon prenne conscience des impostures idéologiques dans lesquelles il roule le système éducatif comme ses prédécesseurs et ait, lui aussi, le courage de s’extraire de la normalité.

En un mot : que le changement soit réellement maintenant !

Et oui c’est Noël, nous avons tous nos petits espoirs, ces souhaits que l’on voudrait voir se réaliser afin que la France tourne une peu plus rond et que les citoyens ceux qui sont écrasés par les infaillibles puissent vivre un peu plus dignement…

Hélas, cette part de rêve ne semble pas partagée par ceux qui ont pour devoir d’élever nos consciences et de faire en sorte que chaque citoyen perçoive, soit informé et puisse lutter contre les spoliateurs. Tant que la petite lumière au fond du tunnel brille l’espoir demeure. Qui sait, ils auront peut-être le courage de réaliser ce qui leur coûte le moins, encore faut-il que cela ne fasse pas d’ombre aux clientèles…

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 09:10

A partir de l’instant où l’on considère que la prostitution est une violence sexuelle il est nécessaire que les institutionnels aient suffisamment de courage pour agir. Ou alors, on considère que cette violence sexuelle est consentie dans ce cas, là aussi il faut du courage pour légiférer, pour légaliser, la prostitution.

Les prostituées ont des cadres d’exercice des plus variés. Certaines sont dites libres de leurs pratiques sexuelles, elles se vendent, elles proposent leurs corps, dans une camionnette, sur un morceau de trottoir, ou dans une caravane de leur plein grès, ou tout au moins de leur propre initiative. En revanche, d’autres sont soumises à des proxénètes qui les battent, les torturent, ou les menacent pour qu’elles se vendent pour quelques poignées d’euros dans des conditions exécrables. Une pratique intermédiaire qui voit des filles qui n’ont trouvé que cette solution pour vivre, pour survivre, pour préserver leur niveau de vie, devient de plus en plus présente. Ces femmes préfèrent se faire payer pour leurs soumissions sexuelles que de vivre des aventures tout aussi dégradantes.

La violence de la soumission, de cette forme d’esclavagisme est bien présente. Des sociologues, du moins prétendus tels, affirment à grand renfort d’impostures intellectualistes que la prostitution n’existe pas dans les montées d’escaliers des tours de nombreuses cités. Et pourtant, des gamines d’à peine quinze ans effectuent des passes dans ces escaliers, dans les caves voire même dans les appartements vides des parents pour la journée.

Où sont les institutionnels ? Où sont les prétendus sociologues des violences qui devraient alerter, interpeler et haranguer le pouvoir pour mettre un terme à ces déviances sociétales qui font des jeunes filles des objets sexuels ? Nulle part ! Trop contraignant, trop pas dans la mouvance, trop salissant que d’aller voir ce qui se passe réellement, là, dans les miasmes sociétaux.

Pour mettre un terme en partie à ces abus, à ces négations de l’humanité, à ce mépris pour les femmes, à cette instrumentalisation du corps et de l’esprit des filles engluées dans le siphon de la prostitution il est impératif de prendre des décisions, d’avoir le courage de l’égaliser la prostitution. Là se pose un énorme problème car celles qui vendent leur corps pour des services sexuels et qui n’ont que cette activité, deviendraient des travailleuses au même titre que celles qui acceptent ou qui font leur possible pour passer sous le joug sexuel d’un chefaillon et de ce fait pratiquer une forme de prostitution dissimulée.

La France a besoin de réformes institutionnellesmajeures pour lesquelles la légalisation de la prostitution serait le premier pas vers une vie un peu moins esclavagiste que celle subit par nombre de prostituées. Il serait de bon ton, que François et Najat pour le moins prennent leur courage à deux mains et qu’ils œuvrent de concert pour construire un statut de travailleur du sexe. De cette manière les pornographes qui emploient les acteurs du sexe seraient reconnus comme étant des proxénètes puisqu’ils font pratiquer des actes sexuels contre rémunérations, et l’imposture des bien-pensants serait mise à mal.

Il reste énormément à faire pour endiguer les dynamiques de la prostitution. A partir de l’instant où les proxénètes se sentent protégés par une absence de lois, par un laxisme intolérable, par la lâcheté des institutionnels, les prostituées resteront dans cette situation d’entre-deux-mondes si néfaste à leur existence, leur reconnaissance et leur considération.

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 07:33

Dans le département du Var, à proximité de Fréjus, St Tropez, St Maxime, en direction de Toulon, il apparait que la prostitution semble être endiguée. Il en est de même aux abords du lac qui a défrayé la chronique au cours de l’été.

Les prostituées se font de plus en plus raressur le bas-côté des routes. Quelques tenaces demeurent à leur emplacement et poursuivre leur pratique, leur activité sexuelle tarifée à proximité des flux de voitures. Il faut dire que les travaux en direction de St Maxime et les aménagements en cours limitent drastiquement les possibilités d’implantations.

Les institutionnels auraient-il lules travaux de Yannick Brun-Picard sur le thème de la prostitution, de ses dynamiques de conquête territoriales dans les interfaces ruralité/urbanité, ainsi que sur les dynamiques d’implantations des activités sexuelles aux marges des centres urbains ? Pour ma part j’en doute, mais les faits sont là : une forme d’endiguement se dessine.

Les prostituées ne peuvent plus s’exposerdans de nombreux points le long des routes principales car des aménagements ont été entrepris. L’entretien de la forêt, l’amélioration des accès aux pistes et autres chemin, le dégagement des aires de stationnement, l’augmentation de la visibilité des accotements, pour le moins, font que les prostituées sont extrêmement visibles, qu’elles n’ont plus de coins discrets pour la pratique des gâteries tarifées. Ainsi leur présence est endiguée, expulsée vers un ailleurs moins visible, moins accessible et beaucoup plus contraignant pour les consommateurs.

Les prostituées dans ces conditionsdéjà proche de l’esclavagisme sexuel pour certaines vont être encore plus dissimulées et soumises au joug des proxénètes et autres réseaux qui exploitent leur potentiel commercial sans vergogne. Elles sont dans une situation de précarité et d’insécurité qui a considérablement augmentée du seul fait de l’impossibilité de pratiquer leur offre aux yeux de tous.

La prostitution est un fléau. Les sociétés contemporaines ont l’obligation d’agir pour gérer cette réalité. La seule option viable est de légaliser la proposition de services sexuels au même titre que ce que la pornographie est sur les étals des libraires et peut être largement diffusée en film. Pornographie qui n’est que de la prostitution dissimulée, puisque ce sont des pratiques sexuelles tarifées qui sont filmées comme des prostituées.

L’endiguement vécu par les prostituéesdans le Var qu’il soit une démarche volontaire ou simplement un concours de circonstances est une orientation louable puisqu’elle éjecte la prostitution hors de la zone proximale de vie des citoyens pour enfermer les prostituées dans des zones discrètes, éloignées et dans une grande insécurité que l’on peut regretter pour les filles.

Maintenant il est temps d’agir que le pouvoir prenne en compte les réalités de la prostitution et qu’il cesse, par son absence de décision, de préserver les réseaux de proxénétisme et autres esclavagistes sexuels à l’image des pornographes. Qu’un statut de travailleur du sexe soit créé et que les prostituées et autres acteurs porno soient titulaires d’une carte professionnelle du sexe pour que l’Etat contrôle les flux financiers et surtout qu’il se donne les moyens de lutter contre les réseaux de trafics sexuels.

L’endiguement ne peut pas suffireà répondre à la prostitution, à ses réalités ainsi qu’à ses maux. Les institutionnels ont le devoir de concevoir la société de demain pour laquelle les prostituées qui vendent leur corps pour des services sexuels auront les mêmes droits que les prostituées, non définies comme telles, qui elles vendent leur âmes pour un avancement, un marché ou un salaire plus important, ou pire qui sont soumises à la tyrannie d’un patron ou d’un petit chef harceleur qui exerce un droit de cuissage des plus pervers.

Le changement c’est maintenant. Un projet de société responsable qui ne sort pas des boites pavloviennes et qui réclame du courage de regarder la réalité en face et non par le prisme des intérêts dogmatiques et des idéologies portées par les réseaux, les cercles et les clientèles. Nous en sommes très loin !...

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 11:28

Encore une professeure agresséepar un élève porteur de violence. Un acte sur enseignant qui va peut-être éveiller les consciences des prétendus spécialistes des violences scolaires ? Certainement pas car pour cela il faudrait qu’ils sortent de leur infaillibilité.

La violence scolaire est une réalitéprésente dans les établissements depuis que l’école existe. L’absence d’avenir, l’absence de perspective, l’absence d’intérêt démontré pour les savoirs diffusés, l’absence de pédagogie, l’absence de responsabilisation, l’absence de sanction, l’absence d’adulte dans les cours de récréation et cela dès la maternelle, l’absence de personnes qui mettent les mains dedans, l’absence de volonté d’éradiquer ce fléau, l’absence de courage, l’absence de réalisme, l’absence… il y en a tant et tant à dire que des ouvrages ne peuvent pas suffire.

La violence scolaire, dans sa noirceur, a été abordée, étudiée, décortiquée, et théorisée par Yannick Brun-Picard. Il effectue depuis plus d’une décennie des conférences lors de colloques au Canada, car en France il est méprisé par les références universitaires, sur les violences scolaires, les violences sociétales, les violences urbaines ou les violences ostentatoires.

La violence théorisée par Yannick Brun-Picardest des plus dérangeantes pour les intellectualistes qui dissimulent leur ignorance derrière les chiffres des actes de violences recensés. En effet, ce chercheur indépendant qui ne parvient pas à être publié, il n’appartient pas aux réseaux, aux cercles et moins encore aux clientèles, démontre que l’absence d’adulte faisant leur travail entraine la normalisation des violences scolaires qui deviennent une norme comportementale au primaire, puis une référence au collège pour devenir un mode d’expression sociétal au lycée.

La violence dépeinte par Yannick Brun-Picard ne peut pas être cautionnée, validée, reconnue, conscientisée par les tenants des sciences dites de l’éducation, par les sociologues ou par tout autre spécialistes. Elle est celle qui gangrène les établissements, qui fait que des jeunes filles qui n’ont pas 14 ans pratiquent des fellations dans les toilettes, ou dans les lieux discrets du collège.

La violence scolairedémontrée ne sera jamais admise par les institutionnels car elle est la démonstration physique, indubitable et incontournable des incompétences cumulées depuis des décennies pendant lesquelles les enseignants, les structures, les institutionnels ont par ignorance, infaillibilité voire incompétence, fait la négation des réalités des violences scolaires.

La violence scolaire doit être prise à bras-le-corps pour que des réponses cohérentes, projectives, fonctionnelles et adaptatives puissent être mise en œuvre et qu’un terme soit mis aux orientations dogmatiques, idéologiques et de blablatage qui gavent les élèves et donnent l’illusion que le problème des violences scolaires est pris en considération.

La violence si présente va-t-elle servir d’éveil à la conscience du ministre de l’éducation dite nationale ? Pour ma part j’en doute. Il a constitué une commission avec ses copains. Il n’a pas ouvert les yeux sur les réalités et il n’a pas encore levé le pied pour effectuer un premier pas dans une révolution des actions de lutte contre les violences scolaires.

Les violences scolairesdemeureront ce qu’elles sont tant que les institutionnels se dissimuleront derrière les impostures intellectualistes, les impostures d’universitaires qui ne voient pas plus loin que leurs idéaux, les impostures des acteurs qui ne veulent pas que l’on sache qu’ils sont en partie responsables des dysfonctionnements, et pire encore, le fait qu’une personne a alerté toute la chaîne en démontrant les mécanismes est intolérable car il leur faudrait admettre qu’un individu qui n’appartient pas aux clientèles avait, et a encore, raison, et que ses analyses sont fondées, pertinentes et source de scientificité…

La violence scolaire si présente, trop présente, ne peut pas être éradiquée tant que le ministre restera enfermé dans les dogmes des appartenances, des réseaux et des clientèles universitaires et politiques. Il est impératif de sortir des miasmes pour répondre aux fléaux. Cela signifie que les acteurs du système éducatif devront se mettre au travail et que cessent les impostures…

Tu peux rêver Charles ! Ton copain restera au fond de la cuvette. Et pire encore, jamais le ministre n’aura le courage d’imposer un anachronisme pour secouer un système inertiel qui refuse toute contrainte même si celles-ci contribueraient à faire fortement diminuer les violences scolaires. Hélas !

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 14:36

Vendre son corps pour la pratique d’actes sexuels tarifés est une violence faite à ceux et celles qui se livrent volontairement ou non à l’exercice illégal de la prostitution.

La prostitution est, hélas, encore illégale. Cette lâcheté politicienne, cette incapacité à concevoir après-demain, ce refus de toute responsabilité, continuent à jeter des femmes et des hommes dans les miasmes violents des réseaux de prostitution qui alimentent, par l’argent facilement engrangé par les proxénètes, toutes les formes de délinquances.

Le fait de se vendre pour des pratiques sexuelles, au même titre que la pornographie, est une forme de violence puisque la personne se plie, se soumet à une demande, parfois dégradante, méprisante, d’un individu qui vient assouvir des pulsions qu’il ou qu’elle ne peut mettre en œuvre dans ses relations coutumières.

Violence et prostitutionsont profondément imbriquées. Il est complexe de vouloir séparer ces deux entités. En revanche, si l’on considère que vendre son corps, ses capacités physiques, ses compétences cognitives, est aussi une forme de violence puisque celui qui met à disposition contre rémunération ses capacités doit se plier aux attentes de son employeur, nous pouvons considérer, sans nous fourvoyer que les prostitution peut être aussi un travail reconnu non moins dégradant que l’exécuteur des basses œuvres dans quelques entreprises que ce soit.

La violence alors serait celle de l’instauration immédiate d’une carte professionnelle d’exercice de la prostitution. Celle ou celui qui se vend serait reconnu comme travailleur, payerait des impôts, toucherait une retraire, cotiserait aux diverses exigences sociétales et appartiendrait en totalité aux normes sociétales. Simplement au lieu de vendre son âme, le prostitué ou la prostituée, ne fait que vendre son corps.

La violence à l’encontre de la prostitution est ce dédain, ce mépris, cette distance instaurés par les infaillibles qui cautionnent la pornographie, qui est de la prostitution puisque des actes sexuels sont tarifés, et sont incapables d’admettre que l’on peut vendre son corps au même titre que les imposteurs vendent leur âme, quand ils en ont une, au plus offrant au mépris de l’humanité.

Violence et prostitutionsont indissociables. La prostitution agresse notre conscience. Elle montre aux yeux de tous ce que nous sommes capables de faire subir aux autres simplement parce que l’on possède de l’argent, que l’on est puissant, ou que l’on exerce une forme de coercition sur quelques personnes que l’on met en esclavagisme sexuel.

La violence de la prostitution est indissociable de notre humanité. Nous devons vivre avec. Alors courage ! Que les politiques légalisent la prostitution en contrôlant les réseaux, les travailleurs et travailleuses du sexe. Qu’ils lisent les travaux de Yannick Brun-Picard sur ce thème. Cela ferait entrer énormément d’argent dans les caisses, permettrait d’épurer les réseaux d’esclavagismes sexuels et rendrait de la dignité aux prostituées.

Pour endiguer la violence de la prostitution il est impératif de vouloir agir et de concevoir que ce phénomène sociétal est inséparable de notre nature humaine pour laquelle des filles et des garçons vendent sans contrainte leur corps et leurs orifices afin de préserver un niveau de vie, de pouvoir vivre voire de pouvoir survivre.

La violence de la prostitution met en exergue les impostures intellectualistes des prétendus spécialistes qui dans leur infaillibilité médiocratique ne peuvent pas aller se salir les mains et qui se réfugient en toute lâcheté derrière des concepts philosophiques sans aucun fondement sociétal autre que de la morale bien-pensante de quelques dogmes et idéaux.

La violence de la prostitutiondoit être atténuée. Pour cela les politiques doivent avoir le courage d’agir. Cela ne peut pas se faire dans les structures d’illusionnistes formées dans les boites pavloviennes. Les politiques doivent avoir le courage d’aller chercher ailleurs…

Donc de se faire violence pour parvenir à faire évoluer la France ! Le changement c’est maintenant !

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 08:04

Des intégristes chassent des femmes aux seins nus qui manifestent, des affrontements sanglants sont manipulés par les médias et les politiques en refusant de mettre en évidence les fondements à ces luttes religieuses, et pour le moins l’UMP qui n’est pas capable de savoir qui a été élu.

Le spectacle est affligeant. Tout particulièrement pour l’UMP qui a la prétention, l’outrecuidance et la suffisance d’affirmer qu’elle est intègre, qu’elle œuvre pour la multitude et que ses démarches sont saines, sans tâches de cupidité, de manipulation et de lutte meurtrières pour la satisfaction de l’ego sans se soucier de l’exemple donner à la nation, à la France.

Vous me direz que le spectacle qui fut donné par d’autres mouvances plus tôt est tout aussi affligeant. Là, nous touchons le fond de la cuvette. L’intégrité, l’égalité et la clarté sont loin d’être des valeurs réellement mises en œuvre dans ce parti. Il est vrai qu’il en est de même dans multiples lieux où les acteurs, les institutionnels prétendent à grand renfort de textes et autres règlements qu’ils agissent dans le respect le plus total de l’égalité et de la justice, sachant que pour eux, seul ce qui sert leur obédience est acceptable.

Affligeant de voir que les médias tels des rapaces se jettent sur le non-événement de la séparation d’une journaliste avec un ministre simplement parce qu’il n’y a rien d’autre pour alimenter les miasmes médiatico-communicationnels si néfaste au devenir de la nation et à l’ouverture vers l’efficience, puisque ces médias enferment les citoyens dans une série de télé-journalisme-réalité.

Affligeant de constater que des extrémistes puissent agresser des femmes qui manifestent, il est vrai seins nus pour être sur le devant de la scène et occuper un espace médiatique en constante progression de la sexualisation des images, sans que ces derniers ne soient mis à l’index pour de tels comportements qui nous ramènent aux temps, que certains semblent regretter, de l’inquisition.

Affligeant de voir des médias, des politiques et des prétendus intellectuels soutenir des actes de terrorismes simplement par idéologie en occultant les réalités, les actes et les manipulations simplement parce que servir un dogme, une religion, un extrême est porteur médiatiquement et surtout économiquement du simple fait que les puissances au pouvoir économique financent en toute obscurité les terroristes et les attentats.

Affligeant de constater que l’on va avoir des salles de shoot pour la drogue alors que la consommation n’est pas dépénalisée. Comment peut-on instaurer des lieux pour consommation de drogue sans légiférer sur la légalisation de la possession de drogue ? En effet, constater de telles démarches est des plus affligeants pour les citoyens qui voient la loi contournée par les politiques qui ont le devoir de la mettre en œuvre et de la respecter.

Affligeant de constater que la porte-parole du gouvernement n’a même pas assez de courage pour mettre sur la table des projets sociétaux impératifs la légalisation de la prostitution. Affligeant de voir que dès que l’on rentre dans le dur, dans la décision, dans la responsabilisation, sans échappatoire, sans fuite et sans dissimulation, les institutionnels se délitent, se répandent et s’évaporent.

Affligeant de vérifier chaque jour il suffit d’appartenir à un cercle, un réseau ou une clientèle, pour que les mérites que vous prétendez avoir mis en évidence, qui ne sont que du vent, de l’illusion et de la dissimulation, sont mis en forme, hyper-valorisés, surdimensionnés, élevés au niveau de maréchal d’Empire, pour que les institutions, tout-à-coup fasse de vous une référence, en écrasant tout ce qui n’est pas dans la mouvance, car il faut être dans la norme normalisante de la normalité.

Affligeant au plus haut degré de l’écœurement de voir que la commission sur les violences scolaires n’a fait que prendre les cercles de ceux qui se prétendent spécialistes de la question alors que tout ce qui a été produit depuis des décennies ne répond en rien aux violences scolaires puisqu’ils sont dans l’incapacité d’aller chercher les mécanismes, de regarder ce qui se passe et surtout d’avoir le courage de dire pourquoi nous en sommes là.

Affligeant de voir que nous les citoyens nous sommes tellement manipulés par les systèmes de communication que plus personne n’ose proposer une voix aux marges de la normalité. Affligeant de voir que le pouvoir se satisfait de cette situation. Affligeant de voir que ceux prétendent faire tant pour l’avenir de la nation ne sont pas capables d’œuvrer en toute intégrité au sein de leur parti.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 09:09

Des professeurs sont agressés, des élèves tabassés, des jeunes filles violentées, des vieilles dames martyrisées, des familles terrorisées, des territoires terrorisés et soumis au joug de voyous, des citoyens écrasés et méprisés par la normalité pavlovienne de l’administration.

La violence est une normalité normaliséed’une norme pour laquelle ceux qui n’appartiennent pas doivent se soumettre à ceux qui exercent en toute impunité l’exercice d’une coercition silencieuse ou éclatante qui jette en esclavage les citoyens qui pour leur part s’efforcent de vivre dans le respect des règles et des obligations sociétales.

La toute première violence exercée par les politiques est ce mépris, le dédain, la suffisance exprimée contre toute personne qui n’appartient pas aux réseaux, aux cercles, aux cursus et aux clientèles institutionnalisées et légitimées par une reproduction sociétale dont la finalité est de faire en sorte que la multitude demeure dans le caniveau alors que les spoliateurs légitimes, eux, gravissent les échelons et sont honorés pour ce qu’ils font croire avoir fait.

Cette violence ostentatoire si discrète a été théorisée par Yannick Brun-Picard. Il a démontré, lors d’un colloque à Montréal en mai dernier, les mécanismes, les orientations et les finalités de ces formes de violences si discrètes et pourtant si présentes et néfastes à toute émergence de la diversité hors des clientèles et de l’illusion de la différence.

Des structures d’impostures au plus haut niveau de mépris pour les citoyens sont instaurées, institutionnalisée et imposées en grande pompe pour affirmer une volonté de lutte contre la violence. Mais, aucune des personnes intégrées dans ces bouillons de cultures sectaires, n’est étrangère aux réseaux, aux cercles et aux clientèles.

La pire des violences exercées, qui gravite au même niveau, pour ce qui est de la violence physique, que celle produite par les élèves dans les établissements scolaires, par les mafieux en Corse par exemple, par les voyous à Marseille, est celle produite par les structures administratives qui par pavlonisme se dissimulent derrière les textes en s’attachant médiocratiquement à la lettre et en étant incapable d’agir dans l’esprit.

La violence qui s’instaure en France est de ce type : l’esprit dans lequel les textes, les règlements et les obligations légales doivent être interprétés au servir de la multitude et non pour la seule gloriole des réseaux, des cercles et des clientèles. Cette violence viole journellement l’intégrité des citoyens pour qu’en toute légalité, clarté et réalisation des règlements et textes à la lettre, seuls ceux qui se trouvent dans la mouvance puissent être servis grassement, même s’ils ne font que braser de l’air.

Cette violence ostentatoire, sociétale, souterraine, est si présente qu’elle est l’alimentation, la suralimentation du moteur à la production de la violence physique que nous vivons chaque jour de plus en plus intensément. En effet, les citoyens méprisés par les structures administratives qui ne font que servir leurs idéaux au détriment de ceux qu’elles ont l’obligation et le devoir de servir ne sont pas capables d’admettre qu’en étant hors de la normalité la France progresse.

La violence de la norme normalisantede la normalisation fait que seules les clientèles, quelques soient leurs formes, leurs allégeances, leurs destinations et leurs obédiences sont tolérées, reconnues et soutenues par une société qui ne peut pas concevoir la réelle diversité et différence en dehors de ce qui peut rapporter pour celui qui va valoriser l’émergence.

La violence ostentatoire largement diffuséepar tous les rouages de la société française au détriment de la multitude est devenue normale. Vous appartenez, de près ou de loin, aux cercles des institutionnels, vous serez soutenus, portés et légitimés, tout particulièrement si vous apportez de quoi servir l’illusion d’ouverture et d’implication. En revanche, si vous êtes en position de démontrer que les institutionnels par leur infaillibilité et leur suffisance desservent la France, là vous serez enterré vivant et aucune valorisation de vos propositions ne sera faite, car pour cela il faudrait que les décideurs fassent œuvre d’humilité : impensable !

La violence, qu’elle soit scolaire par des actes de violence physique ou sexuelle, qu’elle soit institutionnelle par l’incapacité de s’extraire de la normalité, qu’elle soit sociétale par le pavlonisme qui impose que l’on serve ses clientèles au détriment de la France, ou qu’elle soit ostentatoire par le mépris exposé par les institutionnels contre tous ceux qui n’appartiennent pas, est la source à l’intensification des violences que nous vivons tous les jours.

Les sociologues spécialisés en violence, les psychologues des violences scolaires, les prétendus spécialistes des sciences de l’éducation, les politiques et autres illusionnistes ont tous la prétention de vouloir restreindre la violence. Pour cela il faudrait qu’ils soient capables de déceler la violence qu’ils diffusent contre tous ceux qui n’appartiennent pas à leurs réseaux, leurs cercles et leurs clientèles.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 17:45

Le ministre vient de mettre en place une nouvelle commission d’étude des violences scolaires : c’est une très bonne chose.

Mais et le Mais est de taille !

Est-ce que le seul conférencier qui depuis une décennie démontre, expose et théorise sur le thème des violences scolaires non signalées, c’est-à-dire sur la réalité de ce qui se passe dans les cours de récréation et que les experts prétendent connaître, sera recruté pour y participer et mettre en lumière ce que les illusionnistes ne veulent pas que l’on rendre explicite ?

Pour ma part je doute fermement que Peillon possède suffisamment de courage pour qu’un hors des cursus, hors des réseaux, hors des normes, hors du léchage de bottes, hors des clientèles, puisse être recruté décemment dans ce club de prétendus spécialistes.

Je doute fermement que Yannick Brun-Picard qui depuis une décennie démontre les dynamiques des violences scolaires non signalées intègre un tel organisme où il serait enfin rémunéré à son niveau de qualification. Ce n’est pas politiquement correct de reconnaitre une personne qui jette au visage des spécialistes leurs errances.

Bien-sûr, si Peillon veut réellement agir, s’il veut répondre à ce fléau que les spécialistes ne font qu’effleurer, s’il veut rentrer dans la réalité de l’enfer que vivent nombre d’élèves, il lui faudra le courage d’aller chercher un électron libre pour œuvrer à la recherche de solutions.

Nous verrons si le changement c’est maintenant, ou, si comme d’habitude les spécialistes vont prendre leurs copains, leurs réseaux et leurs cercles pour servir leurs clientèles au détriment de l’avenir de l’éducation dite nationale, de l’Etat et de la France … !

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